LA SALUTE

La première pierre de Santa Maria della Salute fut posée le 1er avril 1631

Elle est le chef d’œuvre de Longhena qui avait alors 32 ans

Longhena (1598-1682) a le goût de la forme en mouvement et de la multiplication des ornements

Il a imposé à Venise l’architecture nouvelle issue de la Contre Réforme

Il aime la courbe, le faste et la complexité du décor


La Salute est juste avant la pointe de la Douane

Belle lumière sur la Salute


Gondoles devant la Salute

La Salute la nuit


Les grands contreforts spiralés, que les vénitiens appellent les orecchioni, les grandes oreilles, sont originaux

Paul Morand parle de « ces volutes déroulées comme des vagues prêtes à crouler »

La coupole principale couvre le sanctuaire quasi entièrement et non la seule croisée du transept comme c’est d’ordinaire le cas


Remarquable pavement intérieur

L’église se dresse derrière un grandiose parvis, une sorte de terrasse-vestibule

Un important escalier de forme polygonale exhausse la basilique

LONGHI

Pietro Longhi (1702-1785) excelle dans la peinture de scènes de genre

Il observe la société de son temps, celle du milieu du 18ème siècle, sous l’angle de la réalité

Il réalise des tableaux de mœurs, des scènes domestiques ou élégantes

C’est un chroniqueur plein de sensibilité et d’humour qui saisit la vérité du quotidien avec une grande fraîcheur


La sérénade

La lettre du maure

GROS BATEAUX


Le tourisme de masse a fait de Venise une de ses cibles

Pour les grands organisateurs de voyage, Venise est une étape de croisière

D’immenses paquebots qui gagnent le port par le canal de la Giudecca surprennent parfois le promeneur sur le quai du Zattere


Le contraste est saisissant entre ces grands navires et les frêles gondoles

CANALETTO

Antonio Canal, dit Canaletto (1697-1768) est le grand peintre des vues de Venise

Il a débuté comme décorateur de théâtre et de scènes lyriques

La mise en scène est le plus souvent horizontale avec amplification des panoramas

Espaces larges et lumineux

Les paysages sont baignés d’une lumière vibrante et parfois de nuances brumeuses

Très peu de ses toiles se trouvent à Venise ; elles sont surtout en Angleterre


CAPRICE AU PORTIQUE

Il s’agit de la pièce de réception de Canaletto pour son admission à la charge de professeur de l’Académie

C’est une fantaisie virtuose sur le thème de la diagonale dans une architecture totalement imaginaire


VUE DU RIO MENDICANTI

L’artiste est attentif aux personnages et à leurs activités

CAPRICE AVEC RUINES ET ÉDIFICE CLASSIQUE

Le goût était alors répandu pour les ruines antiques, classiques et chrétiennes


CAPRICE AVEC RUINES ET LA PORTE PORTELLO À PADOUE

Le monument du second plan concentre toute la puissance


LE GRAND CANAL VU DU PALAIS BALBI

SAN GIORGIO MAGGIORE

San Giorgio a une position privilégiée face à la piazetta


Une grande coupole coiffe la croisée du transept

Figures géométriques du pavement du parvis

La Salute vue du campanile San Marco

La toilette

La famille du procurateur Luigi Pisani

Réunion de famille

La chasse au harle (sorte de canard)

La promenade à cheval

Vue de toute l'île San Giogio

L’église a été érigée à partir de 1566 par Palladio

La façade semble marier deux temples antiques qui se superposent en s’interpénétrant : un grand portique à quatre colonnes corinthiennes est emboîté dans un fronton dont n’apparaissent que les extrémités triangulaires


Le cloître rebâti au 16ème siècle par Palladio est superbe par le jeu de ses couleurs rouge et blanche


Dans le chœur les peintures ultimes de Tintoret ; la Cène et la Récolte de la manne (se munir de monnaie pour éclairer les tableaux)


Pavement géométrique du choeur

On ne se lasse pas d’admirer San Giorgio et son campanile


L’eau et la lumière de la lagune font de cette île une merveille


Près du lampadaire de la Piazetta nous disons "au revoir" à San Giorgio et à Venise


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HISTOIRE


La gondole exige huit sortes de bois différents

Elle mesure 11,5m sur1,5m

Sa coque asymétrique est infléchie sur la gauche pour compenser le poids du rameur qui se tient à l’arrière sur la droite

La forcola, dame de nage ou tolet, sur laquelle repose la rame permet la nage à la vénitienne : le rameur debout regarde dans la direction  vers laquelle il avance

La gondole a longtemps comporté une cabine pour deux personnes, couverte d’un petit toit, le felze, qui préservait l’intimité des passagers

La couleur noire a été imposée en 1633

La gondole est un asile sacré dont le gondolier ne doit jamais révéler les secrets

Au 18ème siècle il y avait 18.000 gondoles

Il y en a à  peine 400 de nos jours


GONDOLES

A l’origine on circulait à Venise à cheval

C’est vers la fin du 15ème siècle que les patriciens adoptèrent l’usage de se déplacer en gondole

Les six indentations de fer de sa proue représentent les six quartiers de la ville et équilibrent l’esquif de leur poids de 20 kilos

Gondoles et gondoliers font l’image  touristique de Venise


On construit ou répare les gondoles dans les squeri, petits chantiers navals privés

Les vaporetti sont plus nombreux

La moindre promenade en gondole est très chère


Le plus ancien squero est toujours actif à San Trovaso

Une nouvelle gondole demande trois mois de travail et revient à 15.000 euros

Théophile Gautier «  Seule la gondole peut serpenter à travers les réseaux inextricables  et l’infini capillarité des rues aquatiques »


Sartre «  Dehors la gondole a l’air d’un instrument de musique, on ne sait pas très bien où placer les cordes, probablement de la proue à la poupe. Une fois assis dedans et en marche, c’est un patin. Elle glisse en la rayant à peine sur une eau vitrifiée quand elle est calme »

PETITS BATEAUX

Les vaporetti permettent de se déplacer facilement même si parfois la foule presse fort


La meilleure place est d’être assis devant sur le 82 et de faire le grand tour : le grand canal déroule ses palais comme un film infini et la Giudecca nous offre l’impression d’une croisière maritime


Attention à ne pas mettre les doigts dans la corde