Tête 2.500
Le pittoresque couvre-
Tête 2.500
Tête en pierre d'une masse qui représente le motif de l'aigle qui saisit deux lions entre ses griffes
Dalle 2.500
On retrouve le thème de l'aigle saisissant deux lions entre ses griffes
Plaquette du roi de Lagash Ur-
Porter le panier destiné aux briques est un geste hautement symbolique lorsqu'il est accompli par le roi
Le roi est le "serviteur" des dieux dont il est l'élu pour guider le peuple dans le culte rendu aux divinités
Sur des plaques perforées il associa à sa fonction de bâtisseur de temples les membres de sa famille, pour les mettre en valeur
Tous les bâtiments sumériens, temples, remparts, maisons, palais, sont construits en briques crues que les maçons transportent sur leur tête dans de grands couffins en vannerie
Le souverain est représenté deux fois à une échelle supérieure à celle des autres personnages puisqu’il est « lugal », l’homme grand, c’est à dire le roi
Au registre supérieur il s’apprête à jeter les fondations du temple
Au registre inférieur il célèbre au cours d’un banquet l’achèvement de l’édifice un gobelet à la main
Plusieurs personnages participent : derrière le roi bâtisseur, son échanson, devant lui, sa femme ou sa fille, puis le petit prince héritier et trois enfants royaux
De part et d’autre du roi banqueteur apparaissent deux dignitaires et derrière celui de gauche, les trois autres fils du roi
Ils ont les mains jointes dans la position de l’orant, ce qui souligne le caractère religieux de la cérémonie
Dalle 2.500
La maîtrise des forces de la nature trouve son accomplissement dans le banquet cultuel, expression de la vie civilisée
Statuettes 3.200
Ces statuettes de rois-
Statue 2.500
Ce fragment de statue représente un homme affublé d'une barbe
Il s'agit sans doute d'un ex-
Plaquette du roi de Lagash Ur-
Sur des plaques perforées il associa à sa fonction de bâtisseur de temples les membres de sa famille, pour les mettre en valeur
Tous les bâtiments sumériens, temples, remparts, maisons, palais, sont construits en briques crues que les maçons transportent sur leur tête dans de grands couffins en vannerie
Le souverain est représenté deux fois à une échelle supérieure à celle des autres personnages puisqu’il est « lugal », l’homme grand, c’est à dire le roi
Au registre supérieur il s’apprête à jeter les fondations du temple
Au registre inférieur il célèbre au cours d’un banquet l’achèvement de l’édifice un gobelet à la main
Plusieurs personnages participent : derrière le roi bâtisseur, son échanson, devant lui, sa femme ou sa fille, puis le petit prince héritier et trois enfants royaux
De part et d’autre du roi banqueteur apparaissent deux dignitaires et derrière celui de gauche, les trois autres fils du roi
Ils ont les mains jointes dans la position de l’orant, ce qui souligne le caractère religieux de la cérémonie
Vase liturgique voué par Enméténa vers 2.400
Le roi Enméténa de la 1ère dynastie de Lagash vouait une profonde dévotion au grand dieu de son état Ningirsu
Il lui voua ce vase
L’aigle léontocéphale Anzu agrippe dans ses serres des animaux sauvages
Le vase repose sur un socle en cuivre à base circulaire portée par quatre pattes de lion
Vase réalisé à partir d’une seule feuille de métal d’argent
L’artiste sut calculer mathématiquement la quantité d’argent nécessaire pour passer d’un parallépipède de métal à un objet manufacturé avec une paroi d’une épaisseur donnée sans apport de métal
SARGON 2.335-
Lugalzagesi, roi d'Oumma puis roi d'Ourouk et d'Our avait pris le titre de "roi de Sumer". Ainsi le principe du cumul des titres citadins supplanta celui d'une souveraineté fondée sur une conscience unitaire relative à un territoire régional
Lugalzagezi fut toutefois battu par le nouveau roi de Kish : Sargon
Son nom signifie "roi véritable"
Il fonda une nouvelle capitale pour son royaume qui unifia l'ensemble de la Mésopotamie et qu'il baptisa Akkad
Les actions militaires de Sargon et de ses fils avaient pour but d'élargir le contrôle
du territoire. Il voulait au-
Le premier souverain akkadien incarnera l'idéal mésopotamien de la royauté. L'idéalisation du concept d'empire universel a fait de Sargon une figure légendaire
Il se serait révolté contre le roi de Kish ( Lugalzagesi ) dont il était l'échanson et aurait fui Kish pour fonder Akkad
Il a mis fin aux incessantes querelles qui opposaient les cités-
Il aurait conduit avec succès de nombreuses campagnes militaires
Le sud de la Mésopotamie était occupé par des cités autonomes qui vivaient de l'exploitation agricole, de l'artisanat et du commerce
"Je suis Sargon, le roi puissant, le roi d'Akkad
Ma mère m'a conçu et me mit au monde en secret. Elle me déposa dans une corbeille de jonc dont elle ferma l'ouverture avec du bitume. Elle me jeta dans le fleuve sans que j'en puisses sortir. Le fleuve me porta jusqu'à chez Aqqi qui m'adopta comme un fils et m'éleva"
Les traditions littéraires voient en lui l'homme nouveau, de sang royal, capable de se forger un destin exceptionnel
Naram-
Il était le neveu de Sargon
C'est sous son règne que l'empire d'Akkad atteignit son apogée mais il fut détruit par l'instabilité politique interne, les révoltes des cités mésopotamiennes et les incursions militaires des populations des monts Zagros, en particulier les Guti
La stèle de Naram-
Vers 2254-
Elle est haute de 200 cm
Elle commémore le triomphe du 4ème roi de la dynastie d’Akkad sur un peuple de montagnards rebelles du Zagros
Ce bas-
Une région montagneuse et boisée des Zagros surplombée par un haut sommet sert de théâtre des opérations
La montagne est un lieu sacré
Deux arbres évoquent la forêt et partagent l’espace entre vainqueurs et vaincus
A gauche les soldats de l’armée akkadienne, casqués et vêtus soit d’un pagne court soit d’une jupe longue poursuivent leur marche ascendante
Ils tiennent à la main les armes du combat, haches, pics et arc et deux d’entre eux des emblèmes à banderoles
Les vaincus reconnaissables à leurs bonnets à longue pointe sont regroupés à droite dans une diversité d’attitudes qui contraste avec la marche monotone de l’armée akkadienne
Deux corps enchevêtrés sont piétinés par le roi
Un rebelle est précipité du haut de la montagne
Un malheureux tire sur la flèche figée dans sa gorge
Les survivants indemnes implorent tous la clémence royale
Naram-
Il apparaît comme le seul acteur de la victoire et tous les regards convergent vers lui
Guerrier à la tête de ses troupes il est armé d’un arc avec une flèche prête à servir et d’un pic de combat emblème de sa fonction
La paire de cornes qui orne son casque ajoute à ses fonctions militaires et royales une fonction divine, pour la première fois attribuée à un souverain
Les signes astraux qui apparaissent au somment de la stèle indiquent la présence des dieux
Le choix du profil droit est volontaire car les textes mésopotamiens affirment que l’intégrité du côté droit du corps est signe de bon augure
La force et la santé du roi apparaissent intacts, celles de l’empire le sont aussi
Tête royale akkadienne
Vers 2250
La coiffure est l’indice d’un très haut personnage
Cette tête d'homme barbu représente peut-
On remarque la précision anatomique et l'attention apportée aux détails de la coiffure
L’agencement de la chevelure est un véritable ouvrage d’art
Une partie des cheveux ceignent la tête d’un épais bandeau au-
En arrière la masse des cheveux se termine en un chignon cerclé de trois anneaux
Moustache et barbes sont rendus avec grand soin
La barbe est traitée en deux niveaux de boucles ondulées et obliques et est une caractéristique royale
Les déprédations n’effacent pas la délicatesse du dessin de la bouche parfaitement ourlée, l’harmonieuse courbure des pommettes et la majesté impérieuse de l’expression
Les souverains sumériens, quoiqu’un peu plus grands que leurs sujets ne s’éloignaient pas radicalement d’eux
Le roi akkadien s’élève au contraire très au-
GUDEA 2125-
Ensi , c'est-
Il a construit un temple dédié au dieu Ningirsu (dieu de la ville de Lagash) dont il n'a cessé de magnifier l'importance
Il se veut administrateur, gouverneur dévot et surtout roi bâtisseur
Il se présente sous l'aspect du bon pasteur qui guide son peuple et accomplit la volonté des dieux
Il a construit une trentaine de temples et de chapelles
Statue du prince Gudea
Vers 2120
Gudea, souverain de Lagash, attachait une grande importance à son image et a laissé une vingtaine de statues pour perpétuer sa prière et prolonger sa vie
Inscrites pour la plupart, solidaires de leur socle, elles traduisent toutes l’idéal de piété du roi, représenté dans l’attitude de l’orant aux mains jointes
Emploi de la diorite que les souverains d’Akkad réservaient à la statuaire royale
Rendu anatomique des beaux bras musclés du prince et de ses pieds aux tendons nerveux
Le souverain est vêtu d’une robe en tissu fin bordée de franges qui laisse dégagée l’épaule droite
Il est coiffé du bonnet royal à haut rebord couvert de boucles enroulées
Son visage de forme carrée, aux pommettes saillantes et au menton légèrement proéminent est empreint de sérénité
Disprorportion entre la tête de la statue et le corps petit et ramassé
2.120
Les dames de la cour du roi Goudea ont souvent fait l'objet de remarquables sculptures comme cette femme à l'écharpe, en diorite
UR-
Ses titres "roi-
Il centralise les ressources administratives et productives en destituant les pouvoirs locaux qu'il remplace par des fonctionnaires
Il élabore le premier code de lois
Il standardise tous les aspects liés aux poids et aux mesures
Il crée un cadastre général qui recense tous les domaines du royaume avec leur superficie et leurs limites
Période de grande prospérité économique, de stabilité politique et de forte organsisation bureaucratique
Statue 2100
Fragment de 22 cm d'une statue de femme
On remarque l'attention particulière portée au rendu des volumes et aux détails du vêtement
Our-
A la période de l'empire d'Akkad et des Gouti (2350-
Cette période a donné une documentation riche et détaillée concernant l'économie et l'administration
Durant cette période fut créé un système provincial de contrôle du territoire
Our-
Il fut le constructeur de la ziggourat d'Our
Son successseur Shulgi revendiquait son statut de roi "scribe". C'était un homme cultivé qui maîtrisait et utilisait l'écriture cunéiforme
C'est avec la chute d'Our sous l'action des Elamites que se conclut le 3ème millénaire et l'ère sumérienne de l'histoire de la Mésopotamie
Ce sont les civilisations antiques babyloniennes au sud et antiques assyriennes au nord qui prirent la relève
Les dernières années de la dynastie d'Our III furent marquées par un phénomène de régionalisation tous azimuts : l'unité politique se délita au profit de petits royaumes de la taille d'une province
Chaque souverain des petits royaumes voulut s'octroyer la suprématie sur l'ensemble de la Mésopotamie
Les premiers siècles du 2ème millénaire furent marqués par le développement des dynasties amorrites
Les Amorrites étaient des peuplade d'origine sémite à structure nobiliaire et de tradition nomade
SHULGI 2094-
Pendant les 48 ans de son règne il poursuivit la politique de consolidation administrative
et économique mise en place par son père Ur-
Il renforce ses liens avec des principautés étrangères par une politique matrimoniale
Nombreuses campagnes militaires au nord et à l'ouest de l'empire, en particulier contre les Amorrites
Il ouvre des écoles pour transmettre le savoir des scribes
Ces écoles sont réservées aux enfants de la classe dirigeante
Des écrits le présentent comme un excellent musicien et un fin lettré
Menuisier et Harpiste vers 1.900
Les plaquettes d’argile se présentent comme de petits bas-
La musique accompagnait chaque cérémonie officielle, soutenait les chants et rythmait la récitation de poèmes liturgiques
Les instruments à cordes, comme la harpe, sont considérés comme les plus nobles
Le harpiste est coiffé d’un bonnet à rebord et est commodément assis sur un tabouret pour pincer les cordes
La représentation des métiers manuels est rare en Mésopotamie
L’ouvrier assis su un tabouret amincit une pièce de bois incurvée, timon de char ou araire
L’homme est torse nu, vêtu d’un pagne court, portant une chevelure en forme de calotte
1.850
Cette tête de dieu barbu porte les cornes qui étaient l'apanage des divinités
1.800
Ce sceau cylindrique assyrien met en scène animaux, démons humains et symboles