Génie ailé porteur de situle

Règne de Sargon II  de 721 à 705

Hauteur de 3,06 m

Une situle est un récipient muni d’une anse servant à transporter de l’eau

Ce génie bienfaisant est un « apkallu », créature anthropomorphe ailée portant une  situle et une pomme de pin

Le génie asperge les visiteurs avec la pomme de pin trempée dans l’eau lustrale de la situle pour les purifier et éloigner d’eux les forces mauvaises

Le buste des génies de profil est toujours orienté de trois quarts

Il porte une tunique courte bordée dans le bas de longs glands, sur laquelle est jeté un vêtement à franges qui laisse découverte la jambe avancée

Il porte de longs pendentifs aux oreilles et une paire de bracelets aux poignets

Les ailes du haut sont plus courtes que les ailes du bas

Les cheveux et la barbe sont très soignés

La musculature de la jambe est mise en évidence

Le génie est coiffé d’une tire à trois paires de cornes surmontée d’un emblème à fleur de lys

Sargon II   721-705

Ce bas-relief de 4,45 m provient du palais de Sargon II et représente un génie protecteur transportant un lionceau

On a longtemps pensé qu’il s’agissait de Gilgamesh

Sargon II  721-705

Statue du roi Sargon II de 330 cm

Sargon II  721-705

Les campagnes militaires des rois asssyriens étaient très redoutées

Sargon II  721-705

Dalle en relief en calcaire gypseux qui représente le roi Sargon II et le prince héréditaire




Sargon II 721-705

Des serviteurs portent des plats et du matériel


SENNACHERIB   704-681


Sennacherib concentre toutes ses forces sur la conquête de Babylone, combattue, assiégée, détruite et finalement noyée

Il est frappé par la disparition soudaine de son père Sargon, tué au combat

Cette mort est peut-être la "punition" de la faute commise par le souverain d'avoir voulu créer une nouvelle capitale : il abandonne donc tout projet urbanistique et ne mentionne jamais son père dans ses propres inscriptions

La capitale assyrienne est transférée à  Ninive où est édifié un ensemble d'édifices royaux

Le roi de Judas Ezechias livra un énorme tribut au général de Sennacherib pour sauver la ville de Jérusalem

Il fut assassiné dans son palais

Sennacherib 704-681

Bas-relief décoratif du palais de Sennacherib à Ninive

Il illustre un épisode de la bataille de Lakish en Palestine, glorifiant Sennacherib qui ne fut pourtant pas un grand aventurier


Sennacherib 704-681

Les rois assyriens voyaient en la déportation un moyen de dominer les pays conquis

Vers 700

Cette plaque en bronze de 13,80 cm est  une divinité dressée sur un lion face à un admirateur

Vers 700

Ce fragment de bas-relief (24cm) représente un homme barbu et soigneusement coiffé

ASSARHADDON    680-669


Choqué par l'impiété de son père Sennacherib qui a mis à sac et détruit Babylone il se montre respectueux des rites et des pratiques magiques

Babylone est entièrement reconstruite

Les babyloniens récupèrent leurs terres et les statues des divinités que Sennacherib avait emportées en Assyrie sont rapatriées

Il conduit des expéditions en Arabie

Il conquiert le royaume phénicien de Sidon

Il intervient en Egypte considérée comme l'instigatrice des révoltes des royaumes autonomes de Palestine contre l'administration assyrienne

Il s'empare de Memphis mais ne parvient pas à maintenir son contrôle sur le Delta

Sa mort prématurée laisse en suspens le "problème" égyptien qu'affrontera son successeur

ASSURBANIPAL    668-631


Assurbanipal est le "Sardanapale" des grecs

Il se flatte d'être un grand scribe et se veut mathématicien et astronome

A Ninive, dans son palais, il crée une bibliothèque

Il est le dernier roi assyrien qui a su organiser le royaume et en garantir l'unité

Il maîtrise les révoltés en babylonie

Il pénètre dans le territoire élamite où il détruit Suse, l'une des capitales de l'Elam

En 667 l'Egypte est reconquise et trois ans plus tard l'armée assyrienne remonte le Nil jusqu'à Thèbes

Mais le pharaon Psammétique Ier profite de l'engagement de l'Assyrie en Elam pour libérer son pays

La renaissance de Babylone rendra la crise assyrienne inévitable

Le banquet sous la treille

Règne d’Assurbanipal de 668 à 627

Ce bas-relief évoque une victoire d’Assurbanipal en Elam contre  Teuman

Dans un jardin planté de palmiers et de pins le roi et sa femme se restaurent isolés des autres mortels par deux brûle-parfum

La reine est assise sur un trône ajouré et porte une robe frangée somptueusement brodée

Ses pieds reposent sur un tabouret

Dans une main elle tient un petit bouquet de fleurs et de l’autre elle porte à sa bouche une coupel

Le visage des deux personnages ont été mutilés

Les pieds de tous les meubles sont en forme de cône

Le collier égyptien accroché à la tête du lit symbolise la domination assyrienne sur l’Egypte

Sur la table à droite sont déposés l’arc, le carquois et l’épée du roi, suggérant que cette scène de détente suit une partie de chasse

Des serviteurs et des servantes éventent les souverains

La tête du vaincu Teuman est suspendue à la branche d’un arbre

Ce relief montre la plus ancienne  scène de banquet couché connue et servit de modèle aux Grecs et aux Romains

Assourbanipal  668-631

La puissance militaire assyrienne doit beaucoup au talent des ingénieurs qui fabricaient de  puissantes machines de siège et d’assaut comme illustré par cette dalle

Ces détails d’une dalle en albâtre des bas-reliefs de la salle du trône d’Assourbanipal II sont empreints de l’effervescence d’une scène de bataille : on y voit plusieurs machines dévolues à l’assaut des remparts


Assourbanipal  668-631

Représentation de chasse royale de la salle du trône

La position centrale et la majesté du lion exaltent la gloire du souverain



Assourbanipal  668-631

Bas-reliefs sur les thèmes de la guerre et de la chasse

Assourbanipal 668-631

Dans la bataille contre l’Elam des soldats détruisent des remparts

Assourbanipal 668-631

Assourbanipal mena aussi des campagnes militaires contre les arabes

Ce bas-relief en albâtre de 135 cm représente un chameau, animal utilisé contre les assyriens

Assourbanipal 668-631

Ce bas-relief illustre l’assaut d’une cité égyptienne

Assourbanipal 668-631

Bas relief témoignant de la soumission des Elamites aux Assyriens

Assourbanipal 668-631

Ce bas-relief illustre la fuite des soldats Elamites après l’assaut donné par l’armée d’Assurbanipal

Babylone sous les règnes de Nabolopassar et de Nabuchodonosor II

Nabolopassar de 626 à 605

Nabuchodonosor II de 604 à 562

C’est durant cette période que Babylone brilla de tous les feux de ses placages précieux et de ses briques étincelantes et multicolores

La ville passait pour le centre du monde et excellait dans les domaines de la science, de la littérature et de la médecine

L’accès à Babylone se faisait par huit portes, la plus connue étant au nord la porte d’Ishtar

La façade de la salle du trône du palais sud était ornée d’un panneau en briques émaillées à dominante bleue représentant un décor de lions passants et de colonnes coiffées par un triple chapiteau à volutes

C’est dans cette salle du trône de 52m de long sur 17m de large qu’aurait été exposée pour un dernier hommage la dépouille d’Alexandre le Grand reposant sur un lit d’apparat

NABOLOPASSAR     625-605


Originaire du sud de la Mésopotamie il profite des rivalités assyriennes et s'allie aux Mèdes

Il assiège, prend et détruit Ninive

Le roi assyrien qui avait accepté l'aide égyptienne meurt dans sa capitale Ninive après trois mois de siège

Nabolassar est à l'origine d'un programme de construction qui sera achevé par son fils Nabuchodonosor II

Ce programme est à l'origine du temple du dieu Marduk ( a tour de Babel biblique)

Il construit cette ziggurat à la demande des trois dieux babyloniens :

 - Marduk, qui lui confie cette tâche

- Enki, qui le guide de ses conseils

- Nabu, le fils de Marduk, qui confirme le projet

NABUCHODONOSOR  II    604-562


Il assure la stabilité de son royaume en exerçant un contrôle direct sur les régions occidentales où il assiège victorieusement Jérusalem (586) et Tyr après 14 années de siège

Il déploie une immense activité de bâtisseur

Il achève l'Etemenanki du dieu Marduk (la tour de Babel)

Son action urbanistique a pour but de célébrer le roi dans son nouveau rôle de médiateur entre les dieux et les hommes

Le roi est l'artisan et le gardien d'un ordre cosmique toujours menacé par le chaos

NABONIDE    555-539


Nabonide rencontre l'opposition du clergé de Marduk

Il essaie d'imposer les divinités liées aux villes de Larsa, d'Ur, d'Uruk et d'Akkad

Il quitte Babylone pour Teima

Cyrus, roi des Perses, en profite pour envahir et "libérer" Babylone

Nabonide a été surnommé "le roi-archéologue" car il a entrepris de nombreuses campagnes de fouilles pour retrouver d'anciennes structures architecturales

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