FLORENCE
ET LA TOSCANE
Evocation avec sobriété des scènes de la vie du Christ comme l’Annonciation
PORTE DU PARADIS
Chef d’œuvre de sculpture et d’orfèvrerie réalisé par Ghiberti au sommet de son art en 25 ans, de 1425 à 1452
Les dix panneaux évoquent avec une profusion de personnages des épisodes de l’ancien testament
Création d’Adam et Eve
Moïse reçoit les tables pendant que les Hébreux s’inquiètent
Le Christ Roi
C’est l’église des franciscains de Florence
Caractère spacieux de l’édifice (140*40m)
Eglise destinée à la prédication
Panthéon italien = monuments funéraires dédiés à la mémoire d’hommes illustres :
Michel-
CHAPELLE PAZZI
Elle a été construite sur les plans de Brunelleschi à partir de 1430
Le plan de l’intérieur est composé autour d’un carré
Les pilastres et voussures des arcs se détachent sur le crépi blanc
Les médaillons en terre cuite émaillée sont de Lucca della Robbia
POINT SUR LA REPRESENTATION DU CHRIST EN CROIX
C’est à partir du 13ème siècle que la peinture occidentale commence à peindre ses traits particuliers
Elle passe d’un état collectif et statique à une conception individualiste
Les byzantins représentaient le Christ détaché des souffrances de la croix
Les affres de la mort n’y sont guère visibles
Les yeux ouverts, le corps droit il triomphe de la mort
Christ du musée de Pise (fin du 12ème )
Les peintres deviennent influencés par la doctrine de saint François qui insiste sur la souffrance du Christ
CIMABUE
Cimabue est né à Florence en 1240
Ses grandes fresques sont à Assise
Il fut le maître de Giotto
Son crucifix de Santa Croce a beaucoup souffert des inondations de 1966
Le peintre quitte le langage iconique et choisit une expression simple et compréhensible par tous comme le message de saint François
Il présente un homme dans la douleur de la passion revêtu du masque de la mort qui offre son corps épuisé
GIOTTO
Découvert par Cimabue alors qu’enfant il gardait les vaches dans la campagne de Florence il fut le créateur de la peinture occidentale
Ses grandes fresques sont à Assise et surtout à Padoue
CRUCIFIX DE SANTA MARIA NOVELLA
Jeune homme au corps vigoureux et au visage humain
Giotto a voulu rendre lisible et humaine l’image qu’il réalisait
Il ajoute à la base de la croix un triangle pour représenter le Golgotha et le crâne d’Adam
Le drap rappelle les tissus en soie réalisés dans le monde arabe
Deux panneaux représentent la Vierge et saint Jean
LA REPRESANTATION DE LA VIERGE ET DE L’ENFANT
La tradition byzantine imposait de représenter avec respect une Madone lointaine et austère
Vers 1240 un maître inconnu a représenté la Vierge et l’Enfant en majesté
La Vierge se tient assise avec raideur, regardant devant elle et présentant son enfant divin qu’il faut adorer
Duccio : mouvement sinueux de la bordure dorée du vêtement de Marie ; trône aux panneaux constitués de fines claires voies ; le dossier se termine par une gracieuse envolée de petits pinacles ; le regard des anges participent à l’apparition mariale
MAESTA DE CIMABUE, DUCCIO ET GIOTTO
Elles sont toutes les trois réunies dans une même salle au musée des Offices
POINTS COMMUNS
Les personnages sont au centre
La Vierge et l’Enfant ont une taille plus importante que celle des anges
Tous les personnages portent des auréoles, cercles parfaits
Fond en or
Vierge et enfant de face
L’Enfant Jésus lève la main droite
Mains de la Vierge longues et effilées
Les anges en symétrie par rapport au trône
Perspective élémentaire du trône
DIFFERENCES
Corps de la Vierge plat chez Cimabue et Duccio
Modelé humain du buste et des plis du manteau chez Giotto
Cimabue : huit anges identiques répartis symétriquement dans des positions étagées ; ils regardent le spectateur
Duccio : six anges qui un genou à terre semblent flotter dans les airs ; ils regardent le couple central
Giotto : les six anges sont placés dans des plans successifs ; deux anges sont devant le trône ; tous regardent le couple central
Perspective élémentaire du trône chez Cimabue et Duccio mais avec le dais le trône chez Giotto participe de la profondeur de la scène ; les marches du socle appuient l’impression de profondeur
L’Enfant ne regarde en face que chez Cimabue
Conclusion : le style évolue l’humanisation de la représentation d’une scène sacrée
Cimabue : en petit au pied du trône quatre prophètes
Sinueuse linéarité des couples d’anges
GIOTTO
Il a passé son enfance dans un milieu très modeste
Devenu riche il fut intransigeant pour ceux qui voulaient monter l’échelle sociale : il louait à un taux usuraire des métiers à tisser à des artisans à domicile ; pas troublé par la théorie de la fraternité de saint François
Une congrégation pour aider les pauvres avait créé une coopérative d’élevage de moutons : avec les bénéfices elle fit construire l’église d’Onissanti (tous les saints) et demanda à Giotto de la décorer
Pour la première fois dans la peinture italienne la Madone est dépeinte comme une femme : le tissu de la tunique adopte la forme de la poitrine rebondie ; en la campant largement sur le trône il donne à sa Madone une présence physique incontestable
COUPOLE
La coupole du baptistère est tapissée de mosaïques réalisées dans la première moitié du 13ème siècle par des vénitiens ce qui explique le caractère byzantin de certaines scène
Les scènes qui s’ordonnent en registres concentriques évoquent le Jugement dernier, la Genèse, la vie de la Vierge et de Jésus
CHAPELLE BARDI
Les Bardi étaient une puuissante et riche famille de Florence
Renoncement de saint François qui rend ses vêtements à son père
Jésus chassant les vendeurs du temple
Meurtre d’Abel par Caïn
Les damnés dévorés en enfer
Le chœur des anges
Les apôtres
SANTA CROCE
La place Santa Croce est l’une des plus anciennes de la ville
C’est dans ce quartier qu’eut lieu la révolte des Ciompi, cardeurs de laine
L’église a été commencé en 1295 sur les plans d’Arnolfo di Cambio et fut achevée vers 1370
La façade a été réalisée en 1863 et financée par un anglais Sloane
Christ du musée de Pise, début du 13ème
C’est le premier Christ souffrant connu, c’est un homme en proie à la douleur, son corps s’affaisse