JOANNIS  VERMEER


ACCUEIL


VOYAGES


PEINTRES


ECRIVAINS


CURIOSITES


HISTOIRE


Suivant (droite)

Jan Vermeer naquit à Delft ; il était le fils d'un tisserand en étoffes de soie, qui possédait en outre une grande maison avec une auberge sur la place du Marché. Par ses origines, Vermeer appartenait donc à la petite bourgeoisie d'affaires qui constituait l'armature de la république hollandaise du XVIIe siècle et dont les peintres faisaient aussi partie. À la fin de 1653, Vermeer fut admis dans la guilde des peintres de Delft, ce qui signifie qu'il avait alors fait pendant plusieurs années son apprentissage chez un maître reconnu . Lorsque Vermeer voulut prendre épouse et la mère de la fiancée, qui était plus fortunée que les parents de Vermeer, refusa d'abord son consentement. Un ami peintre alla plaider en personne la cause de Vermeer auprès d'elle. Les noces avec Catharina Bolnes eurent lieu peu après, en avril 1653, avant la réception de Vermeer à la maîtrise de la guilde. À la mort de son père, en 1655, il emménagea avec sa femme dans la maison paternelle. Il est possible que Vermeer ait loué l'auberge annexe et en ait tiré un revenu. Il est manifeste en tout cas que Vermeer et sa famille – Catharina donna le jour à quatorze enfants au moins – n'étaient pas exclusivement tributaires de la peinture pour leur subsistance. Des documents établis de son vivant et peu après sa mort font état d'une trentaine de tableaux de sa main.

L'œuvre de Vermeer a été conservée presque intégralement. Que la production de l'artiste n'ait pas été très abondante est d'ailleurs parfaitement concordant avec le soin méticuleux et pondéré qu'il apportait à son travail.

Vermeer a certes vendu ses œuvres un bon prix. En 1663, l'aristocrate français Balthazar de Monconys mentionne dans son journal à l'occasion d'un passage à Delft : « À Delphis je vis le Peintre Vermeer qui n'avoit point de ses ouvrages ; mais nous en vismes chez un boulanger qu'on avait payé de six cents livres, quoiqu'il n'y eust qu'une figure, que j'aurois trop payé de six pistoles. »

La situation matérielle relativement sûre de Vermeer se fit précaire par suite de la crise économique grave de 1672, provoquée par l'invasion des Pays-Bas par Louis XIV. Vermeer, se vit contraint de louer sa maison et alla s'installer avec sa nombreuse famille chez sa belle-mère. Il est possible que les revers consécutifs aient précipité sa fin et le 15 décembre 1675, laissant huit enfants mineurs, il fut enseveli à l'Église Vieille à Delft. Après sa mort, sa veuve lutta pour ne pas se défaire des quelques tableaux peints par son mari qui lui restaient encore (parmi lesquels L'Atelier). Les dettes considérables accumulées au cours des dernières années de la vie de Vermeer l'obligèrent pourtant à vendre ses biens.


Nous vous proposons de découvrir l’oeuvre de Vermeer à partir de  tableaux commnentés classés par ordre chronologique et acccessibles par la flèche droite  qui vous conduit à la page suivante


Vous poiuvez aussi lire la brève note ci-dessous qui évoque sa vie

Suivant (droite)

ACCUEIL


VOYAGES


PEINTRES


ECRIVAINS


CURIOSITES


HISTOIRE


Suivant (droite)