Van Gogh   SAINT REMY

INTERPRETATIONS    HOSPICE NUIT

Le lieur de gerbes  -  sept 89


Le graveur Adrien Lavielle a représenté dix scènes de la vie à la campagne d'après Millet

Van Gogh en a fait une série de dix tableaux de petit format

Frappé d'une crise en septembre 89 il copie des oeuvres de Millet pour trouver le réconfort dont il a besoin

Cette petite toile de 44 cm sur 32 cm présente le lieur de gerbes

Le bleu et le jaune y dominent : ce sont les couleurs que Van Gogh associe à la vie à la campagne

Pieta ( d'après Delacroix )  -  sept 89


Pendant sa convalescence à Saint-Rémy Vincent est souvent l'objet de préoccupations religieuses

Il n'était plus croyant mais admirait le Christ comme l'exemple suprême du don de soi et de l'amour

En copiant Delacroix, Van Gogh traduit les lignes et les couleurs dans son propre langage

Il casse les silhouettes, multiplie les coups de pinceau visibles et accentue l'étendue des jaunes et des bleus

L'ombre des vêtements de la Vierge est d'un bleu sombre absolu, comme ses ciels les plus tempêtueux

Le linceul du Christ est par contraste d'un jaune blanchâtre recouvert d'ombres bleues

La même opposition du jaune et du bleu divise le ciel en deux grandes zones

Le rose et le vert dans la chair du Christ sont repris dans les rochers à droite

Les lignes de l'épaule gauche du Christ se rencontrent avec les lignes du sol

La fin de la journée ( La Veillée ou Soirée d'hiver )  -  oct 89


Théo avait envoyé à Vincent des reproductions d'oeuvres de Millet

Vincent lui répond :

" Tu m'as fait un bien grand plaisir en m'envoyant ces Millet; j'y travaille avec zèle. A force de ne jamais rien voir d'artistique, je m'avachissais et cela me ranime. J'ai fini "La Veillée" ... elle est dans une gamme de violets et lilas tendres avec la lumière de la lampe à citron pâle, puis la lueur orangée du feu et l'homme en ocre rouge ... Il me semble que faire de la peinture d'après ces dessins de Millet, soit les traduire dans une autre langue plutôt que les copier"


Vincent fut frappé par le caractère profondément sacré de cette humble scène de la vie paysanne.


La lumière qui se diffuse magiquement à partir de la lampe posée sur le berceau donne une atmosphère religieuse à cette famille

Le mystère de la Sainte Famille semble redevenir actuel face à la simplicité d'une vie primitive en contact direct avec la nature, loin des sirènes de la civilisation corruptrice


Mais ces scènes libérées de tout lien avec le réel deviennent le miroir d'un esprit tourmenté à la recherche d'un moment de paix dans les bras d'un père protecteur

Les premiers pas ( d'après Millet )  -  janvier 90


Théo avait envoyé à Vincent une photographie d'un dessin de "Premiers pas" de Millet


"Plus j'y pense plus je me convaincs qu'il est juste d'essayer de reproduire les oeuvres de Millet qu'il n'a pas eu  lui-même le temps de peindre à l'huile"

" Je ne fais pas que copier, je traduis en un autre langage, celui de la couleur les impressions de lumière et d'ombre données par le noir et le blanc du dessin "

Scène rurale présentée dans une douce harmonie de verts légers qui annonce les paysages qu'il peindra à Auvers

Le Semeur ( d'après Millet )  -  oct 89


A Saint-Rémy Van Gogh réalisa 21 copies d'après Millet

A Théo " Je t'assure que faire des copies m'intéresse énormément et ainsi je garde contact avec la réalisation de figures, même si je n'ai pas de modèle en ce moment. De plus, cela fera une décoration pour mon atelier ou pour quelqu'un d'autre "

Il compare la réalisation de copies par un peintre à l'interprétation de Beethoven par un musicien

" A présent je suis malade et je cherche quelque chose pour me consoler pour mon propre plaisir. Je fais poser les noirs et blancs de Delacroix ou Millet pour être mon sujet ... et alors j'improvise la couleur sur eux ... Ma brosse va entre mes doigts comme un archet sur le violon et tout ça pour mon plus grand plaisir "

" Il me semble que peindre ces dessins de Millet c'est davantage les traduire en une autre langue que les copier "

La ronde des prisonniers ( d'après Gustave Doré )  -  janvier 90


Théo lui avait envoyé une gravure de Doré publiée en 1872 sous le titre "Newgate : la cour de promenade"

Ce tableau reflète l'état d'esprit du peintre qui au début de 1890 manifeste le désir de sortir de cet asile où il s'était d'abord trouvé bien, "car l'entassement de tous ces aliénés dans ce vieux cloître, cela devient je crois une chose dangereuse où l'on risque de perdre tout ce qu'on pourrait encore avoir gardé de bon sens"


La scène plongée dans une lumière bleue irréelle est empreinte d'un profond sentiment de claustrophobie

Aucun horizon n'est visible et les murs de la prison semblent se prolonger à l'infini

La forme pyramidale de la cour accentue la sensation d'enfermement, tout comme le cercle des prisonniers qui semblent tourner sans fin


Le détenu le plus proche du premier plan qui regarde l'observateur pourrait être une sorte d'autoportrait de Vincent qui espérait alors une libération prochaine

La résurrection de Lazare, selon Rembrandt  -  mai 90


A  Saint-Rémy, dépourvu de modèles Van Gogh entreprit de faire des copies des maîtres.

Il voulait aussi par sa couleur faire revivre ces artistes devant le public de son temps

Il reprend une gravure à l'eau forte de Rembrandt qui avait représenté ce thème religieux par des contrastes de noir et de blanc

A la différence de Rembrandt Van Gogh ne montre pas la figure du Christ et cette exclusion empêche de faire une lecture religieuse de l'image

Plutôt qu'une tombe sombre Van Gogh peint en arrière-plan un champ de blé au lever du soleil

Il utilisait ainsi un motif de Rembrandt dans une composition de ses propres paysages

Le Bon Samaritain  -  mai 90


Dans "Le Bon Samaritain" le choix du thème révèle son ardent désir d'amitié et de délivrance

Il s'était donné lui-même impulsivement aux autres et il avait éprouvé son propre abandon

Les écrits de Delacroix l'avaient ouvert aux problèmes et aux possibilités de la couleur

Il tenait Delacroix pour le Newton de la science de la couleur

Les notes plus fortes de la couleur - le rouge et le bleu caractéristiques de Delacroix sont placées dans une ambiance de tons plus neutres et brunâtres

Flot torrentiel des coups de brosse parallèles

Les courbes souples sont rendues en lignes brisées

La transposition d'oeuvres d'artistes antérieurs est peu courante dans la peinture moderne mais plus commune dans la tradition de la musique occidentale

Les Buveurs ( d'après Daumier )  -  janvier 90


Confiné dans son atelier en janvier 90 il continue sa série de copies

Quand il était à La Haye (1882-1883) il avait constitué une collection de 1.500 gravures

A cette époque c'était pour lui un musée imaginaire

Van Gogh a quadrillé la gravure sur bois et transféré l'image sur la toile

En plus des personnages de Daumier Van Gogh montre la banlieue de Paris

Van Gogh a souvent souligné le contraste entre "la pure nature de la campagne ... et les banlieues et les cabarets de Paris"

Van Gogh avait une grande admiration pour la riche exécution des dessins de Daumier

La Sieste  -  janvier 90


Vincent aime reprendre le travail des peintres qui l'ont précédé, revenir sur une gravure, y apporter sa propre interprétation

Ainsi il fait en solitaire ce qu'il aurait aimé que d'autres fassent avec lui dans sa Maison Jaune : travailler en commun sur une oeuvre unique

Par delà le temps il devient le coloriste de Millet et s'invente une filiation artistique


" On nous demande à nous autres peintres de toujours composer nous mêmes et de n'être que des compositeurs"

" J'improvise de la couleur en cherchant des souvenirs de leurs tableaux ... ça, c'est mon interprétation"


Il reprend " Les quatre Heures de la journée " de Millet d'après une gravure de Lavielle

En faisant la copie Van  Gogh a quadrillé la gravure et transféré ce quadrillage sur la toile

C'est le graveur Le Rat qui avait gravé l'oeuvre de Millet


Grande clarté du tableau et franche détermination dans l'application des coups de brosse et de la couleur

Au seuil de l'éternité  -  mai 90


Le 8 mai 1889 Vincent quitte Arles en compagnie du pasteur Salles et arrive à l'asile Saint Paul de Mausole à deux kilomètres de Saint Rémy de Provence

Il explique lui-même son cas au Dr Peyron, ancien médecin dans la marine mais sans aucune connaissance des affections nerveuses

Vincent va passer près d'une année enfermé dans cette prison volontaire et va écrire à son frère des lettres émouvantes auxquelles le fidèle Théo répondra toujours

Vincent à Théo " ... peu à peu je puis arriver à considérer la folie en tant qu'étant une maladie comme une autre"

Ce vieillard accablé sur une chaise est un thème souvent repris par Vincent. Dans sa jeunesse il avait dessiné dans la même posture une paysanne épuisée

Vincent quitte Saint Rémy le 16 mai 1890

Corridor de l'asile   -  sept 89


Une sévère attaque de sa maladie empêche Van Gogh de travailler de la mi-juillet à la fin août 89

Il commença doucement à dessiner et à peindre en septembre

Il avait peur de travailler à l'extérieur

Il entreprit de dessiner son environnement à l'intérieur de l'asile

Il avait obtenu d'utiliser une chambre inoccupée  pour en faire son atelier, au premier étage, donnant sur le jardin

Ce tableau n'a pas de vue vers l'extérieur mais il montre le flot de belle lumière qui éclaire le corridor

En bas à droite commencent les escaliers conduisant à son atelier

Ce qui est frappant est la tonalité de ces oeuvres : une combinaison de couleurs similaires

Ces vues d'intérieur n'ont pas les brillants contrastes de couleur si caractéristiques de ses autres peintures

Il utilise plusieurs chaudes nuances et de jaune et de rouge

" J'utilise très souvent les ocres comme je le faisais dans les temps anciens "

Pour réaliser ces gouaches il a esquissé la composition avec de la craie noire et ensuite travaillé à l'huile

Brefs coups de brosse très rythmés

Pour Van Gogh peindre sur papier était une nécessité car il n'avait plus de toiles et n'en reçut pas avant le 24 octobre

Fenêtre de l'atelier  -  24 oct 89


Dans ce tableau Van Gogh décrit son lieu de travail et les attributs de l'artiste (brosses dans une boîte sur une table, bouteille contenant de la térébenthine et dessins et peintures sur le mur)

Un de ces tableaux représente un paysage avec des cyprès

A travers la fenêtre on peut voir le sommet des arbres; son atelier était au premier étage

Vestibule de l'asile  -  24 oct 89


Ce tableau décrit une vue de l'intérieur regardant vers l'extérieur

Une partie du jardin est visible incluant une fontaine

Ici aussi Van Gogh présente des oeuvres d'art de sa main : une peinture sur le mur et une toile sans cadre appuyée contre un côté de l'arbre

Arbres dans le jardin de l'asile  -   oct 89


Dans les peintures d'automne 89 de Van Gogh les pins deviennent un motif important souvent utilisé

Ce tableau présente la façade de l'aile du bâtiment occupé par les hommes et des pins et des cèdres

Après un long confinement à l'intérieur il peint cet extérieur avec un ciel d'un bleu brillant si caractéristique de ses oeuvres d'octobre 89

Le parc de l'asile  -  oct 89


Le jardin négligé de l'asile offrait avec ses grands pins des occasions de s'exercer à rendre des masses de feuillages

Le problème était de " chercher à masser les choses par le moyen d'un dessin qui cherche à exprimer l'enchevêtrement des masses"

Van Gogh prit pour exemple la fresque de Delacroix à l'église Saint Sulpice à Paris dans laquelle le "Combat de Jacob avec l'ange" est situé au pied de deux chênes massifs, dont les crêtes remplissent tout le dessus de l'image

Bel effet de branches feuillues se détachant sur le ciel

Il a " accentué le caractère fier et inaltérable des pins contre le bleu " du ciel

Van Gogh minimise le bâtiment, donnant aux  pins la grandeur hautaine d'une nef de cathédrale gothique contre le ciel d'un bleu éblouissant

Entre les énormes pins on peut voir marcher de petites figures dont une femme avec une ombrelle rouge qui évoque une arlésienne

En introduisant ces figures Van Gogh transforme le jardin d'un asile en parc d'une maison de campagne

HOSPICE

Devant l'asile de Saint-Rémy de Provence  -  oct 89


Le tableau représente la façade de l'aile réservée aux hommes

Un homme sort par le portail tandis qu'un autre plus proche mais sans traits reconnaissables est placé au centre de la composition

Van Gogh pouvait sortir de l'établissement pour peindre s'il était accompagné par un gardien

L'architecture de l'édifice, un ancien couvent, offrait des possibilités de sujet pictural

Horizontalité marquée de la façade, du ciel et de la bande de terrain

Horizontalité compensée par la verticalité robuste de l'arbre qui s'élève au premier plan à gauche et dont le tronc sort du cadre pour y rentrer par ses frondaisons retombantes

Le bloc imposant de l'escalier à droite équilibre la composition

Le centre du champ pictural, autrement vide, est rempli par une figure humaine saisie dans un moment de détente les mains sur les hanches ou dans les poches

Touches vibrantes chargées de matière et d'allure sinueuse

Cette accumulation de traits brisés fait vivre et palpiter l'arbre, le ciel et le terrain

Le jardin de l'asile de Saint-Rémy  -  Essen  - nov 89


Van Gogh attachait beaucoup d'importance à cette vue du jardin de l'asile avec ses grands pins

Il exécute préalablement un dessin pour se concentrer sur le tracé des lignes sans devoir se préoccuper de la couleur

Il tendait à une abstraction de ses motifs réalistes à fin de leur donner une valeur expressive supplémentaire

Bernard et Gauguin travaillaient dans la même voie

Le bâtiment est rendu par un raccourci qui fait pratiquement se confondre dans leur prolongement les lignes des bords de la terrasse et du toit

Pour Van Gogh il convenait de rester inconditionnellement fidèle à la réalité

L'accent porte surtout sur les grands arbres et l'énorme tronc au premier plan

Sous les arbres des bancs de pierre vides

Un dernier rayon de soleil exalte jusqu'à l'orangé l'ocre sombre

" La combinaison d'ocre rouge et de traits noirs qui cerne les contours produit une sensation d'angoisse dont souffrent souvent mes compagnons d'infortune, qu'on appelle noir rouge "

Ainsi Van Gogh peint la réalité mais lui donne une signification

Le jardin de l'asile de Saint-Rémy  -  Amsterdam  - dec 89


Van Gogh a réalisé cette réplique du jardin de l'asile de Saint-Rémy destinée à sa mère et à sa soeur

Cette réplique, plus travaillée, a été peinte dans le même format que la première version ce qui montre bien l'importance qu'avait pour lui ce tableau

Cyprès avec deux femmes  -  juin 89


Dans ce tableau de cyprès Van Gogh a ajouté deux petites silhouettes

Les femmes ont la coiffure typique de la région

Van Gogh considérait les tournesols et les cyprès comme les deux motifs caractéristiques de la Provence


Un critique a écrit que ces cyprès " dressaient leurs cauchemardesques silhouettes de flammes qui seraient noires, un certain noir enveloppé dans du bleu mouvant par le grand air qui circule "

Le vermillon des coquelicots fait opposition à la mode noire des cyprès

La nuit étoilée  -  juin 89


Représentation d'un ciel nocturne transfiguré


Grand tourbillon de la nébuleuse spirale

Onze étoiles magnifiées

Lune orange avec la lumière entre ses cornes


Cyprès énormes dressés comme des flammes


Flot impulsif et torrentiel des coups de pinceau


Alors que la courbe règne au-dessus la ville est rendue par des traits courts, distincts, horizontaux


Les petites lumières des maisons sont toutes carrées ou rectangulaires en opposition avec les étoiles au-dessus


Le fin clocher de l'église perce l'horizon comme la pointe des cyprès perce la nébuleuse

Cyprès  -  juin 89


Durant l'été 89, Van Gogh est envoûté par le motif du cyprès

" C'est beau ... comme une obélisque égyptienne"

Cet arbre d'une profonde couleur verte est pour lui " la tache noire dans un paysage ensoleillé, mais elle est une des notes noires les plus intéressantes, les plus difficiles à taper juste, que je puisse imaginer "

Van Gogh voulait en quelque sorte personnifier le cyprès

Van Gogh était très satisfait de ce tableau : " Les arbres y sont très grands et massifs. L'avant-plan très bas des ronces et des broussailles. Derrière des collines violettes un ciel vert et rose avec un croissant de lune. L'avant-plan surtout est très empâté; des touffes de ronces à reflets jaunes, violets, verts "

Epaisse couche picturale

Champ de blé aux cyprès  -  oct 89


Paysage d'une grande agitation avec peu de lignes droites

De longues bandes traversent l'espace entier

Les grands cyprès sombres sur un côté contrastent avec les horizontales prédominantes dont ils imitent la forme

Opposition de tons froids et chauds

Variation de la hauteur relative du ciel et de la terre sur les deux côtés

Champ de blé éclatant

Oliviers d'un gris subtil

La lumière qui remplit tout l'espace est d'une vivante réalité

Une grande clarté émane du ciel froid et de la terre chaude

Les formes tourmentées, tordues et enroulées du ciel évoquent des images de combats surnaturels

Dualité du ciel et de la terre : le ciel doux avec des rondeurs, la terre plus ferme, plus haute en couleur avec de forts contrastes

Les deux cyprès les joignent l'un à l'autre dans la seule verticalité du tableau

Paysage avec un couple sous un croissant de lune - oct 89


Les amoureux se promènent parmi les oliviers avec quelques cyprès en arrière-plan

Bizarrement les Alpilles sont aplanies

Le jaune du ciel et de la lune est repris dans la robe de la femme

Le vert des oliviers est repris dans le ciel

Le bleu des Alpilles est repris dans le vêtement de l'homme

Coups de brosse droits et parallèles dans le ciel en jaune et dans les Alpilles en bleu

Brusques volutes dans les oliviers

La route aux cyprès  -  mai 90


Emplacement central du cyprès dominateur entre le soleil et la lune

Van Gogh admirait les cyprès qu'il comparaît à un obélisque pour la pureté géométrique de ses lignes

Ici il apparaît comme une forêt verticale composée de deux arbres si mêlés que l'oeil ne peut les séparer

On dirait un clocher tourmenté et vivant qui s'élève avec de brusques ondulations, déborde le tableau et dépasse le soleil et la lune

La terre est marquée d'ondes pareillement agitées dans le champ jaune et la route qui coule en cascade

Les deux hommes et la charette jaune sur la route contrastent avec cette agitation

Le tableau balance entre la puissante verticalité du cyprès et les instables diagonales du sol

La lune, le soleil et l'étoile du soir sont sur une diagonale un peu courbe

Un grand nuage conduit de l'étoile à la terre

Différents tracés de la brosse : concentriques dans le ciel, parallèles et onduleux sur la terre, enflammés dans les arbres

Le ciel par sa couleur froide, dégradée progressivement du bleu profond au blanc, s'apparente à la route plus lumineuse

Précision des petites touches de couleur qui nuancent et animent la teinte de la route

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