Les dessins  commentés
de la  TAPISSERIE  DE  BAYEUX
Les arbres coupés, on équarrit des planches et on met à l’eau les bateaux prêts pour l’invasion de l’Angleterre
On abat les arbres avec une hache à long manche
On obtenait des planches en les aplanissant avec des cognées en T à manche coudé
La largeur du fer permet un long planage de la planche
Le charpentier pose le bout de la planche à dégrossir dans une fente au sommet du tronc d’un arbre ce qui lui facilite le travail
Une hachette d’aplanissage en forme de T est utilisée par un homme du bateau du haut
Un autre homme dans le même bateau du haut  manie une tarière que l’on presse avec la poitrine et qui est munie d’une mèche
L’homme à gauche dans le bateau de dessous utilise un marteau : dans ces scènes il  ne se trouve pas de doloires (cognées servant à aplanir une pièce de bois)
Les deux ouvriers dans le bateau du bas portent de longues barbes pour rappeler leur âge et l’expérience exigée d’un charpentier  de navire
Les bateaux sont construits sur la terre ferme et tirés vers la mer par des cordes attachées aux proues  et, une fois dans l’eau, fixées à un piquet
Une fois lancés les navires sont chargés à partir d’entrepôts d’armes et de provisions y compris vin et nourriture
Ces scènes révèlent la vie quotidienne de cette période
On voit un chariot à quatre roues dont les côtés sont formés d’une balustrade à claire-voie et qui est tiré par deux hommes.  Les pièces qui composent la jante sont clairement indiquées
Ce chariot transporte des tonneaux et des armes
Le tonneau est allongé avec une bonde à chaque bout
Un homme transporte sur ses épaules un tonneau mais à une seule bonde
Le chariot est rempli de lances
Des heaumes sont posés sur la pointe de chacun des barreaux qui forment le flanc du véhicule
D’autres hommes portent des faisceaux d’épées, des heaumes et des cottes de maille qui sont posées sur une perche soutenue par deux hommes
La méthode utilisée pour leur transport prouve que les cottes de maille étaient lourdes et en fer
Guillaume se rend à cheval vers la flotte et s’embarque à bord d’un grand vaisseau
La flotte fait route vers l’Angleterre dans la nuit du 27/28 septembre 1066, remplie d’hommes et de chevaux
La flotte traverse la Manche et arrive à Pevensey le 28 septembre 1066
On abaisse les mâts, on débarque les chevaux et en s’aidant de perches fourchues on met les bateaux à sec
Les bateaux sont fortement stylisés : certains ont des trous à avirons, d’autres pas; certains ont des figures de proue à l’avant et à l’arrière, d’autres pas
A l’extrémité du mât du bateau de Guillaume un pennon a une forme compliquée et est surmonté d’une croix
Un homme penché à l’arrière du bateau de Guillaume souffle dans une corne
Le timonier souvent tient les écoutes des voiles
Une fois tirés sur le rivage tous les navires n’ont plus de figures de proue ou de poupe. Ils étaient peut-être démontables
Les Normands débarquent sans rencontrer d’opposition; ils chevauchent jusqu’à Hastings et s’approvisionnent dans le voisinage.
Ils abattent des moutons et apportent des vivres pour préparer un festin
Hastings était le camp de base des forces de Guillaume et une fois qu’elles s’y étaient établies elles étaient capables de vivre sur le pays en attendant l’arrivée de l’armée de Harold
On voit une bête de somme : un poney muni d’un bât
Un homme transporte un cochon et un autre brandit un rouleau de cordes
Une fête en plein air se prépare : de la volaille et des morceaux de viande sont rôtis à la broche
Un chaudron bout sur un feu
Un serviteur barbu pose sur un plat plusieurs morceaux qu’il vient de retirer d’un fourneau
D’autres hommes passent la nourriture à des serviteurs qui sont assis à une table improvisée, formée avec des boucliers et où un sonneur de cor appelle à table les invités
Le benedicite de cette fête en plein air est récité par l’évêque Odon
Un serviteur placé plus bas que la table apporte un bol et une serviette
Ressemblance de ce repas avec la Dernière Cène
Guillaume tenant son épée pointée vers le haut délibère avec ses demi-frères
L’ordre est donné de fortifie Hastings
Des ouvriers qui se querellent en route se mettent à l’oeuvre pour édifier une motte avec des bêches, des pelles et une pioche
On informe Guillaume de l’approche de Harold
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