Cette fresque décrit l'apparition qu'eut l'empereur avant la bataille contre Maxence au pont Milvius le 28 octobre 312
Cette apparition au moment où il haranguait ses soldats fut pour lui un pressentiment de victoire
La scène est calquée sur les représentations antiques des cohortes
Ton érudit et ostentatoire de Jules Romain
En avant-
LA BATAILLE DU PONT DE MILVIUS
Le 28 octobre 312 la bataille opposa l'empereur à Maxence près du pont Milvius (l'actuel Ponte Molle)
Mêlée centrée sur la figure majestueuse de l'empereur inspirée de celle de Trajan à l'Arc de Constantin
Sens du mouvement
La peinture romaine s'oriente vers le manièrisme
Francesco Penni en est l'auteur
Le pape Sylvestre qui donna le baptême à Constantin apparaît sous les traits de Clément V représenté dans le baptistère Saint Jean de Latran
Manière hésitante sans vigueur, ni dans le trait ni dans la couleur
Cette scène est le résultat de la collaboration de Jules Romain et Francesco Penni
Elle se déroule à l'intérieur de l'ancienne basilique Saint Pierre et évoque la Donation
de Rome que l'empereur Constantin (306-
LE BAPTEME DE CONSTANTIN
LA DONATION DE CONSTANTIN
LA SALLE DE CONSTANTIN
Raphaël mourut le 6 avril 1520
Cette salle fut réalisée par l'Ecole de Raphaël dirigée par Jules Romain et Francesco Penni
Raphaël avait à peine eu le temps d'en concevoir la décoration
L'APPARITION DE LA CROIX
LA CHAPELLE CHIGI
Le banquier Agostino Chigi avait demandé à Raphaël de transformer la Chapelle de Santa Maria del Popolo en mausolée familial
Raphaël dessina alors l'architecture
Sur un plan carré quatre colonnes reprenaient le projet de Bramante pour Saint Pierre portant une coupole entourée de fenêtres rappelant le Panthéon
Les effets de perspective et le luxe des matériaux donnaient au mausolée une apparence plus somptueuse et plus spacieuse qu'il ne l'est en réalité
Il avait choisi pour le sommet de la coupole la figure de Dieu le Père
LES SIBYLLES
Les Sibylles sont les prophétesses de l'antiquité
Cette fresque de 6,15 m de diamètre décore l'arcade de la deuxième chapelle privée du banquier Chigi
La torsion de leur corps les apparente aux "Vertus cardinales" de la Chambre de la Signature
A droite la Sibylle de Tibur se distingue par une sorte de majesté
Vieille, ridée, la tête couverte d'un voile, les mains convulsivement appuyées sur son siège, l'urne renversée sous ses pieds, elle regarde droit devant elle comme pour sonder les mystères de l'avenir
Raphaël a emprunté à Michel Ange l'idée de représenter à côté de chaques sibylle un génie ou un ange portant le texte de ses prophéties
Ces figures ailées pleines de grâce et de mouvement ont servi à relier entre eux les acteurs principaux et à introduire dans la scène le rythme en même temps que l'unité
LA FORNARINA
Une femme demie-
Elle masque pudiquement sa poitrine d'une main
Mais ce geste vise plus à attirer l'attention du spectateur sur les charmes de la belle qu'à les dissimuler
L'index de sa main droite indique discrètement mais nettement le ruban qui entoure son bras et porte l'inscription "Raphaël Urbinas"
Le tableau est peint au moyen de fin glacis appliqués sur du bois
Après avoir douté de l'authenticité du tableau les critiques ont été convaincus par la transparence du voile, les reflets discrets de la lumière, les ombres raffinées sur la peau délicate et le turban magistralement interprété
Elle est indentifiée comme la maîtresse de Raphaël, la Fornarina ou Margherita, fille d'un boulanger dont il était passionnément épris
Elle a sur la tête un turban de soie enroulé à la romaine et fixé par un cercle doré auquel est épinglé un bijou semblable à celui de la Donna Velata
Le regard fuit celui de l'observateur mais ce n'est pas de la timidité. Dessinant sur ses lèvres un sourire infime elle affiche sa conscience de son propre charme et de sa beauté parfaite
Les yeux immenses sont exaltés par la courbure parfaite des sourcils noirs
Les seins sont légèrement plus clairs que le visage hâlé par la lumière de Rome
Le contraste du clair-
L'ensemble de la vision se condense sur ces seins que la femme semble offrir plus que cacher avec cette grâce que Raphaël a recherché toute sa vie
LA TRANSFIGURATION
La Transfiguration fut la dernière oeuvre peinte par Raphaël et ce tableau fut considéré comme son véritable testament
Il avait été commandé par le cardinal Jules de Medicis, qui avait obtenu l'archevêché de Narbonne en 1515
A la fin de 1516 le futur Clément VII chargea Raphaël de réaliser une Transfiguration
Raphaël préférait la narration picturale à la peinture historique
Il associa donc deux récits bibliques indépendants ce qu'il justifiait en évoquant la double nature du Christ
Dans une scène il interpréta la Transfiguration comme une vision
Dans une autre scène il représente l'histoire du jeune garçon somnambule guéri par le Christ et dans cette scène il put tirer profit de son expérience du récit pictural
Le thème de la guérison du jeune malade doit être lu comme un hommage à Medicis, le donateur dont le nom signifie "médecin"
Or en le guérissant le Christ est le médecin du garçonnet
Raphaël fait figurer les deux saints majeurs de la cathédrale de Narbonne, Juste et Pasteur, qui peuvent être interprétés comme les témoins de la Transfiguration
La moitié supérieure de la composition est un espace empli de lumière et de clarté où le vent s'engouffre dans les vêtements
Dans la scène du bas les regards et les mouvements aident à parcourir une scène plongée dans une froide lueur lunaire, renforcée par un violent contraste entre clarté et obscurité
Le jeune garçon pris d'une épouvantable tétanie est plutôt laid mais ce personnage renvoie à Jésus qui guérit de tous les maux
Raphaël mourut subitement le 6 avril 1520, un Vendredi Saint
"On le mit en bière dans la salle où il avait travaillé pour la dernière fois. Au-
LES LOGGIA
De 1514 à 1519 Raphaël travaillait aux finitions et à la décoration des loggias du palais du Vatican
Les loggias font partie des rares projets architecturaux réalisés par Raphaël qui ont été conservés jusqu'à nos jours
Jules II les avait commandées à Bramante vers 1512
Après sa mort en 1515 Raphaël acheva les loggias du 1er étage. Il fut le seul responsable de la construction des loggias du second étage
Ces loggias tirent leur célébrité d'un cycle de fresques représentant des scènes de l'Ancien Testament appelées "La Bible de Raphaël" qui ont été exécutées par son atelier entre 1518 et 1519
Vue de la voûte de la 7ème travée
Vue de la voûte de la 13ème travée
Dieu sépare la terre des eaux
Le Péché Originel
Chassés du Paradis
Construction de l'Arche
Fuite de Lot de Sodome
Jacob rencontre Rachel
Les Songes de Joseph
Les Songes de Pharaon
Moïse sauvé des eaux
Le Buisson ardent
Le Passage de la Mer Rouge
Moïse faisant surgir l'eau du désert
L'Adoration du Veau d'or
Présentation des Tables de la Loi
Samuel sacre David roi
David tue Goliath
David et Behtsabée
Salomon sacré roi
La Reine de Saba
L'Epiphanie de Jésus Christ
La Cène