108 – 1917 – M124 – 133*104 – DSC0348
L’ARC BLEU (CRETE)
De 1915 à 1917 Kandinsky est en proie à des incertitudes personnelles et à de longues errances stériles.
L’artiste oscille entre le réalisme et l’abstraction
Il peint de petits paysages urbains comme au début des années 1900 et des compositions abstraites comme cette toile
On y retrouve le thème de la ville sur le mont mais l’image est dissoute en un fouillis de formes éclatées
Prises dans un lent mais puissant mouvement tourbillonnant les formes sont comme rejetées vers l’extérieur
L’arc bleu au-
109 – 1917 – M126 – 105*134 – DSC0691
OBSCURCI
Ce tableau illustre la période que Kandinsky qualifie de dramatique « C’est dans le trouble que les choses se tiennent. Et tout commence par là … »
Le peintre accumule sur la toile une multitude de formes individuelles qui se déplacent en rotation ou en suspension
On peut reconnaître des représentations schématiques du soleil en haut à gauche, des visages dans la tache rouge du centre ( ?) et un canot avec des rames en bas à gauche ( ?)
110 – 1917 – M130 – 61*91 – DSC0351
SAINT GEORGES IV
La guerre éclate en août 1914
Kandinsky, sujet du tsar, est contraint de quitter immédiatement le territoire allemand
Il se réfugie en Suisse avec Gabrielle Münter et commence la rédaction de « Point et ligne sur plan » publié en 1926
Le 20 novembre 1914 il regagne seul son pays via Odessa et s’installe en décembre à Moscou
L’image de Saint Georges le Victorieux incarne pour Kandinsky le combat entre les forces du Bien et du Mal
Le peintre représente le saint au moment de son combat avec le dragon
A droite la princesse enchaînée qui doit être livrée à la bête monstrueuse
Style naïf qui rappelle les « dessins coloriés » que Kandinsky peignait à ses débuts
Toute la période russe (1914-
111 – 1917 – M128 – 73*102 – DSC0350
AU SUD
Le 11 février 1917 Kandinsky épouse Nina Andreevskya de 28 ans sa cadette
« Nous tombâmes amoureux l’un de l’autre au premier regard et nous ne nous sommes de ce fait jamais séparés un seul jour »
Voyage de noce en Finlande puis l’été à Moscou. Leur fils Vsevdod naît en septembre mais décède à trois ans en 1920
Kandinsky se voit confisqués tous ses biens et doit vivre uniquement de la vente de ses tableaux. Mais la Révolution offrit aux créateurs de grandes possibilités
Après s’être consacré au dessin, à l’aquarelle et à de petites œuvres Kandinsky revient à la peinture
Au Sud reflète des impressions de voyages dans la région de la Mer Noire, à Odessa et en Crimée en 1915 et 1916
Les lignes tantôt brisées, tantôt serpentines évoquent des vagues dans lesquelles les formes abstraites se meuvent comme des poissons
112 – 1919 – PPV211 – 129*176 – DSC1027 2
Beaucoup de peintures de 1919/1920 ont disparu
En juillet 1919 après un an et demi d’interruption Kandinsky a recommencé à travailler
Tableau troublant dans son exubérance, né sans doute dans un état de recherche
Il combine un paysage abstrait de collines accumulées, de formes allongées qui flottent sur un fond complexe caractérisé par une teinte grise peu épaisse
On peut associer ce tableau à un paysage où les états solides, liquides et gazeux se combineraient
Paysages imbriqués les uns dans les autres avec leurs rameaux morts, leurs pics pointus,
dessins sans haut ni bas qui tournent sur eux-
En haut à gauche une planète rouge avec un arc noir
Structure grouillante
Image composée de petits éléments vaguement biomorphes.
Kandinsky ajoute sur le fond de larges formes géométriques qui donnent de l’ordre et de la cohérene visuelle
Kandinsky « Cette toile (En gris) est la conclusion de ma période « dramatique »
c'est-
Cette oeuve russe de Kandinsky réunit un paysage abstrait de collines abruptes provenant de son époque munichoise et de formes à la géométrisation naissante
Ces formes amoncelées sont comme suspendues et tournent selon une inclinaison complexe
alors que l’environnement est fourni par un arrière-
Le motif de la barque et du rameur est devenu hiéroglyphique
Au centre des formes biomorphiques
Les grandes formes abstraites basées sur des formes plus petites confèrent au tableau une plus grande portée visuelle
Le pêle-
Kandinsky « Ce tableau se trouve être le point final de ma période « dramatique »
c'est-
Kandinsky se consacrera davantage dans les époques ultérieures aux formes géométriques et à la consolidation de la surface
113 – 1919 – F167 – 126*95 – DSC1133
Presque toutes les formes sont étroites et pointues, soulignées par un bord noir qui rappelle le tracé fin à l’encre de Chine
La dynamique est centrifuge : les éléments semblent glisser vers l’extérieur en suivant les trois pointes d’un triangle isocèle.
Les tons froids mettent en valeur le ruban de couleur rouge qui traverse la zone supérieure du tableau
114 – 1919 – M132 – 107*90 – DSC0743
Motifs tourbillonnant autour d’un noyau central souligné par une forme graphique ovale cernée d’un large trait noir à l’intérieur de laquelle se trouvent de petites unités de couleurs différentes (vert, bleu, rouge et rose)
Composition tumultueuse qui semble n’avoir ni haut ni bas où les formes pleines de vie s’entremêlent et se juxtaposent
L’ovale blanc dans la partie supérieure droite « sonne comme un silence »
Il constitue un contraste avec les taches noires placées sur la mêmem diagonale en bas à gauche, à égale distance du centre
En juillet 1919 après une interruption de près d’un an et demi le peintre s’était remis à travailler
115 – 1919 – M134 – 59*68 – DSC0353
COIN VIOLET
Kandinsky a souvent formulé des correspondances entre les divers genres artistiques, convaincu qu’ « un art doit apprendre d’un autre comment il utilise ses moyens afin d’utiliser ensuites ses « propres » moyens »
La musique lui semble apporter le plus riche des enseignements car « elle est totalement émancipée de la nature »
Dans Coin Violet Kandinsky semble avoir joué avec son pinceau comme un chef d’orchestre le ferait avec sa baguette
L’espace est animé d’éléments colorés concentrés dans la partie gauche soulignés par des lignes très nerveuses
Au centre la courbe ondulée évoque la table d’un violoncelle
Le triangle renversé en haut à droite d’un violet profond apporte une sonorité profonde et une tension dramatique à l’ensemble de la composition
116 – 1919 – M136 – 92*70 – DSC0354
A partir de1918 Kandinsky s’implique dans les nouvelles structures politiques
Il collabore à une des sections du « Commissariat du peuple à l’instruction »
Kandinsky dirige la section théâtre et cinéma. Il obtient une chaire de professeur aux ateliers nationaux libres
En 1919 il est chargé de l’organisation et de la direction de l’Institut de culture artistique à Moscou
Il est chargé de restructurer les musées existants et d’en créer de nouveaux dans les provinces russes
Entre 1919 et 1921, 22 musées voient le joursous sa responsabilité
Dans ce tableau les formes abstraites apparaissent sur un fond noir et ne sont plus de libres constellations mais sont contenues dans un espace délimité par une bordure rouge rehaussée de blanc et de bleu
Cette délimitation annonce les œuvres ultérieures dans lesquelles on verra apparaître un encadrement
117 – 1919 – M138 – 80*93 – DSC0202
OVALE BLANC
Au cours des années 1919-
Dans Ovale Blanc l’encadrement intervient comme un moyen de composition pour détacher le motif pictural intérieur et dissoudre la rigueur rectangulaire de la toile
L’ovale blanc au contour irrégulier est en suspension sur le fond noir
Un mouvement de rotation est suggéré par les éléments directionnels opposés dans le tableau
Les formes sont devenues plus pointues
Les triangles soulignent la diagonale très fréquente chez Kandinsky
La clé de l’oeuve réside dans l’opposition du blanc et du noir qui est « le symbole d’un monde où toutes les couleurs, en tant que propriétés matérielles et substances, auraient disparu »
118 – 1920 – NEF25 – 71*71 – DSC0501
En 1920 le style de Kandinsky a évolué
Les couleurs ne sont plus aussi vives et éclatantes
Les formes commencent à se consolider en devenant des éléments plus tangibles
La passion est remplacée par la réserve et les idées apocalyptiques par un esprit géométrique et serein
Un rectangle suspendu dans un champ carré uni
Le motif d’un bateau avec une rame rappelle des motifs figurant dans des tableaux
d’avant-
Certains ont dit que Kandinsky s’était laissé influencer par Malevitch et les constructivistes
Mais Kandinsky a critiqué ces artistes qui cherchent « des constructions calculées » et veulent supprimer le sentiment chez le spectateur pour le libérer de la psychologie bourgeoise et pour en faire « un homme de l’actualité »
119 – 1920 – CP134 – 57*11 – DSC0207
TRAITS NOIRS
Cette œuvre est exposée à Moscou en 1920
Le contexte n’est plus aussi porteur. Il n’y a plus de collectionneurs. Le seul acheteur est l’Etat. Kandinsky n’est plus une personnalité incontestée de la peinture
D’autres peintres exposent des œuvres plus propagandistes et condamnent à court terme la peinture de chevalet telle que la pratique encore Kandinsky
Ce tableau présente des gris et des taches de couleurs estompées, des formes organiques tout en courbes
C’est une oeuve charnière
Plus tard dominera le vocabulaire géométrique constructiviste
120 – 1920 – M140 – 95*138 – DSC0356
SUR LE BLANC 1
Pour Kandinsky le blanc est « un néant d’avant le commencement, d’avant la naissance »
Des formes souples plus ou moins arrondies sont associées à des éléments purement géométriques tels des carrés disposés en damier
121 – 1921 – NEF26 – 138*180 – DSC1165
CERCLE MULTICOLORE
Après la guerre Kandinsky et Klee connurent une période de quiétude
Vers 1920 Picasso comme Kandinsky entrèrent dans une phase de froideur néo-
Kandinsky commence la conquête de nouvelles valeurs formelles. Ce tableau représente « le rêve d’un monde dans lequel aucune loi psychologique ou mécanique ne semble valable »
Les premiers tableaux abstraits de Kandinsky gardaient encore une sorte de structure spatiale
Le « nouvel espace » manque de tout élément tangible : il n’y a plus d’espace tridimensionnel. Devant un fond inexistant les formes géométriques présentent une vie qui leur est propre
Pour créer ce nouvel espace Kandkinsky emploie une méthode spéciale du traitement du support
Il n’utilise pas le blanc d’origine de la toile mais la recouve de coups de pinceau, la transformant ainsi en une surface blanche qui respire
122 – 1921 – F169 – 131*181 – DSC0208
TACHE ROUGE 2
Kandinsky abandonne totalement la métaphore du paysage
Cette toile de grande taille (rare durant sa période moscovite) est composée d’éléments réduits au maximum
Cette toile reprend la grande surface trilobée qui se situe sur le côté droit de « En gris » pour en faire le centre moteur de la composition
Le titre fait allusion à « Tableau avec tache rouge » dans laquelle il avait utilisé l’arc reliant les différentes taches de couleur
L’arc devient ici un élément autonome dont le rapport avec les autres figures est défini par les changements chromatiques des parties superposées
L’important est la structure géométrique du fond, basée sur le contraste entre la surface quadrangulaire uniforme sur laquelle se détachent les figures colorées au centre et les angles variés qui l’entourent
L’idée d’une structure géométrique uniformisante placée directement sous les éléments les plus petits dérive du recours progressif de l’artiste à de larges formes colorées en arrière plan
Les angles du quadrilatère blanc sont extérieurs à la toile, suggérant une continuité de l’espace hors de la surfac
Ce tableau marque par le changement fondamental des formes expressives le commencement d’une nouvelle phase dans son œuvre
Sans le contact avec le constructivisme russe (Malevitch), la précision des surfaces, le caractère géométrique des éléments picturaux et la charge lissée des couleurs seraient incompréhensibles
La puissance expressive des tableaux d’avant la guerre a fait place à un froid schéma de composition, apparemment rationnel, de formes individuelles pures
Kandinsky a cependant toujours conservé ses distances avec l’art « mécanique » des constructivistes
Il utilise comme eux des formes géométriques comme des cercles, des triangles, des courbes et des lignes nettes, mais souvent en adoucissant leur délimitation et en utilisant des configurations irrégulières
Ce qui est frappant est le modelage de la grande tache rouge qui pulse tel un « cœur » légèrement décentré sur le trapèze blanc et ouvert devant un élément en forme de corne colorée à l’effet également plastique
Elle est soulignée par des courbes de couleur assez plates et par trois cercles supendus qui évoluent de façon autonome dans l’espace
Le petit point vert à l’extrémité gauche est le dernier témoin de ce que Kandinsky appelle « l’image originelle de l’expression picturale »
123 – 1921 -
Au centre du tableau une tache blanche au contour mal défini et sur laquelle se superpose par transparence une suite de triangles jaunes et une forme pointue bleue est frappée par un grand éclair jaune
Venant de la gauche une pointe noire extrêmement affilée et acérée vient effleurer une ligne courbe qui circonscrit un espace à l’intérieur duquel de nombreuses formes se juxtaposent
Un petit triangle isocèle noir s’appuie sur la partie inférieure de la ligne brisée et le sommet d’une forme bleutée
Les bandes parallèles noires qui constituent un triangle dans le bas de la partie gauche du tableau établissent un mouvement vers le centre blanc de l’image
Les couleurs mouchetées contrastent avec la netteté des bandes parallèles
Des formes rigoureusement géométriques s’affrontent à des éléments non mathématiques
124 – 1921 – M144 – 137*120 – DSC0931
Pour Kandinsky la couleur noire est « un silence éternel sans avenir ni espoir »
C’est la couleur qui manque le plus totalement de sonorité sur laquelle toute autre couleur sonne plus forte et plus précise
Sur la large bande noire conique « qui tombe comme un rayon » sur un fond blanc-
Surgissant de la partie inférieure du tableau, trois bandes légèrememt courbes, bleu, verte et jaune forment comme le début d’un arc en ciel
Des cercles, demi-
La simplicité des formes, leur dynamisme puissant, le noir et le blanc annoncent
le style géométrique de la période du Bauhaus (1922-
Cette toile est l’une des dernières peintures que Kandinsky peint avant son départ pour l’Allemagne
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MAQUETTE POUR UNE EXPOSITION
A partire de juin 1922 Kandinsky est enseignant au Bauhaus.
Décor mural exécuté en collaboration avec ses élèves
Cette réalisation est le premier travail collectif de l’atelier de peinture murale. L’objectif était depuis peu l’abandon de la peinture de chevalet au profit d’une peinture intégrée dans l’ensemble architectural
Un étudiant du Bauhaus « Le cours reposait sur des exercices pour la peinture murale à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments… Le travail pratique était complété par des discussions sur la nature de la couleur et se rapports avec la forme … Les idées de Kandinsky sur la psychologie des couleurs déclenchaient des discussions particulièrment vives »
106 – 1916 – PPV181 – 23*29 – DSC0702 2
SIMPLE
Une sorte de calligraphie abstraite
Une pratique des dessins de Kandinsky permet de deviner dans zigzags de la partie droite des vestiges de crêtes de collines et dans les traits plus petits des vestiges d’arbustes desséchés
Peu de taches, peut de traits. La sobriété dans les moyens donne de la vivacité à cette toile
Kandinsky « La ligne se courbe, se casse, court dans toutes les directions et peut se transformer. Aucun outil ne va aussi vite qu’elle … Le plus léger frémissement d’émotion artistique se refléchira dans la ligne fine et inflexible »
107 – 1916 – F162 – 52*50 – DSC0687
MOSCOU 1
Dans ce tableau les images semblent flotter autour du centre du tableau
L’élément déterminant est l’attachement à un lieu, la capitale russe, avec ses édifices modernes entrecoupés d’églises orthodoxes aux coupoles dorées
Les deux personnages sont représentés de dos, tournés vers le spectacle multicolore qui se déploie devant eux
Le coucher de soleil moscovite représente pour lui un idéal de fusion cosmique depuis sa jeunesse
Kandinsky « Le rose, le lilas, le jaune, le blanc, le bleu, le vert pistache, le rouge flamboyant des maisons et des églises y chantent leur partition … Rendre ce moment me semblait le bonheur le plus grand qui puisse arriver à un artiste »
Kandinsky écrit le 4 juin 1916, après une promenade du soir au Kremlin qu’il a retrouvé sa force de création « Enfin je l’ai retrouvée .. J’aimerais faire un grand paysage de Moscou. Prendre des éléments de partout et les réunir dans une image, mélanger le tout, tel que le monde est composé de parties diverses. Cela doit être comme un orchestre … Je suis allé au Kremlin pour voir les églises du point de vue dont j’ai besoin pour mon tableau. Et de nouveaux trésors se sont déployés devant mes yeux. »
Il est préoccupé par la création de l’effet de profondeur sur les différentes strates spatiales
Il compose un tout chatoyant. Il saisit l’âme d’une ville dans des compositions colorées bleues
Comme dans un kaléidoscope où le panorama se déploie depuis le sommet arrondi de la montagne centrale
Couronnée de tours et d’édifices, s’étendent entre de vastes surfaces les rangées de maisons et de coupoles à bulbe
La vision de Moscou est comme suspendue en apesanteur se déploie sur le sommet central devant un petit couple vêtu du costume traditionnel bavarois
Cette toile est sans doute la réalisation d’un vieux rêve : peindre Moscou à l’heure où le soleil « la réduit à une tache qui, telle une trompe en folie, met tout l’intérieur, toute l’âme en vibration »
Kandinky « Je voudrais faire un grand paysage de Moscou, prendre des éléments partout et réunir dans un tableau des morceaux faibles et forts, tout mêler ensemble, comme le monde est mêlé, des éléments différents. Ça doit être comme un orchestre »
Le peintre a rassemblé sur la toile les célèbres monuments historiques de l’architecture moscovite sans tenir compte de leur emplacement réel
Au centre de la composition deux personnages, un homme et une femme vêtus d’habits folkloriques rappelant le couple typique de l’imagerie populaire, semblent tomber en arrêt devant la splendeur architecturale du Kremlin
Une rotation se forme autour du tableau. Les constructions s’inclinent vers la gauche ou vers la droite
Kandinsky se souvient de l’impression de rotation dans l’intérieur d’une isba des environs de la Vologda aux murs couverts d’images populaires
126 – 1922 – CP144 – 101*111 – DSC0214
CROIX BLANCHE
En juin 1922, enrichi par les expériences récentes de son séjour à Moscou (entre
1915 et 1921) et par l’influence de certains membres de l’avant-
Weimar fut le centr de la vie intellectuelle et littéraire au 18ème siècle et la ville de Schiller et de Goethe, dont la thérorie des couleurs influença Kandinsky
Au Bauhaus il est respecté pour ses talents de pédagogue et son engagement dans son travail
Il adopte progressivement un vocabulaire artistique géométrique qui accorde une grande place au processus intuitif
Le Bauhaus entend, par la pratique de tous les arts, contribuer à l’avénement d’une société plus égalitaire
Le Bauhaus fut pour lui une période fructueuse : il enseigne, expose et rédige des écrits théoriques sur la couleur et la forme
La toile se caractérise par :
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La croix blanche évoquée dans le titre se mélange imperceptiblement au motif à damier. Elle peut faire penser à une forme purement géométrique (par référence aux formes de Malevitch) aussi bien qu’à un symbole religieux
Le chiffre 3 renversé qui apparaît deux fois sur la gauche est une allusion à un poème paru dans son recueil Klänge (Sonorités) où l’artiste évoque un 3 qui regardait toujours vers la gauche
KANDINSKY
TABLEAUX DE 1916 A 1922