193  - 1937 – NEF42 – 60*25 – DSC0143


BAGATELLES DOUCES


« Je  ne vois pas de différence essentielle entre ce qu’on appelle une ligne « abstraite » et un poisson

La ligne isolée et le poisson sont des êtres vivants qui possèdent leurs forces propres

Tout être possède un « visage » qui impressionne et se manifeste par son expression

C’est l’entourage des lignes et du poisson qui produit ce miracle grâce auquel les forces latentes deviennent vivantes »






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ENSEMBLE  MULTICOLORE


« L’homme ne saurait se passer du monde ambiant mais il peut se libérer de l’objet

L’affirmation que le choix de l’objet ne joue aucun rôle dans la peinture est basée sur une erreur … Un cheval blanc ou une oie blanche provoquent des émotions tout à fait différentes

Une limite géométrique laisse à la couleur une possibilité plus grande de provoquer une vibration pure que les limites d’un objet quelconque … qui provoque une vibration propre à lui »

Au cours des années 1930 les œuvres de Kandinsky témoignent de son intérêt croissant pour le biomorphisme

Un nouveau modèle de composition fait son apparition : l’espace de la toile est circonscrit par une vaste surface aux lignes courbes irrégulières, peuplée de formes diverses. Cette structure fait pense à celle d’amibes ou de cellules. Plusieurs spécialistes ont trouvé des affinités avec des illustrations de livres d’embryologie

La grande figure près du bord droit semble évoquer l’embryon d’un animal. Le cercle jaune entouré de rouge peut être interprété comme l’œil d’un embryon. Les autres formes lobées à droite composent les membres, le corps jaune se termine par une petite queue

Les formes indépendantes flottent sur la surface noire recouverte de petits points multicolores. Cette agglomération de points sert de fond aux plus grosses figures colorées, donnant de la cohérence à un ensemble totalement hétérogène

C’est pourquoi Kandinsky avait donné à cette œuvre un second titre « Entassement réglé »






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COMPOSITION  X


« Si l’œil peu exercé d’un observateur ne peut percevoir la profondeur il ne saura pas s’affranchir de la surface matérielle et il sera donc incapable de ressentir l’espace indéfinissable

L’œil éduqué doit être à même de voir la surface comme telle et de reconnaître la nécessité de sa fonction. D’autre part il doit être capable d’ignorer la surface comme telle quand cette surface exprime l’espace

Une simple composition linéaire peut être soit intégrée au plan originel par cohésion ou flotter librement dans l’espace

Un point qui s’incruste dans le plan peut lui aussi se libérer de la surface et ainsi planer dans l’espace

La transformation du plan matériel et le changement de tous les éléments en relation avec le plan déclenche le changement de la notion du temps

L’espace s’identifie avec la profondeur et, de ce fait, avec les éléments tendant vers la profondeur

Un certain laps de temps est nécessaire pour suivre les éléments qui se dirigent vers la profondeur

En conséquence, la transformation du plan originel matériel en un espace indéfinissable pement l’accroissement de la notion de temps »

Kandinsky étudie à nouveau les possibilités offertes par le rapport ente la couleur vive et le fond noir, thème qui avait caractérisé certains de ses premiers chefs-d’œuvre (Couple à cheval)

La toile est divisée par le milieu en deux aires principales. Les deux aires semblent dotées d’une tension centrifuge :  rapprochées dans la partie inférieure de la toile, elles s’éloignent au fur et à mesure qu’elles se projettent vers le haut

Ces macrostructures contiennent des formes plus petites organisées selon une méthode expérimentée par Kandinsky dans ses œuvres précédentes. La grande surface brune à gauche comprend des successions de petites figures créant un effet de progression hiéroglyphique

Kandinsky réussit à donner aux formes macroscopiques, qui englobent un univers de signes minuscules, un dynamisme animé par la tension centrifuge

Le peintre fait varier les tonalités de ses formes et les reprend dans la multitude des petits quadrilatères de tailles différentes disséminés sur la toile. Il crée ainsi un dialogue entre ces formes secondaires et les formes principales






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COMPLEXITE  SIMPLE   -   AMBIGUITE


Sur un fond originel bleu-noir, Kandinsky a peint des surfaces colorées mouchetées puis a recouvert le tout d’une matière picturale floconneuse

Le blanc translucide laisse apparaître le fond en réserve et crée ainsi des cernes irréguliers qui définissent les formes. Par la superposition des touches l’œuvre acquiert une certaine légèreté







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VERS  LE  HAUT


Entre 1939 et 1944 les tableaux de Kandinsky n’évoquent rien des évènements extérieurs de la guerre et de l’occupation

Un thème domine : celui de l’envol et de l’ascension

Dans la plupart des œuvres de l’époque parisienne tout évoque la montée, le flottement, tout se suspend et s’élève

Les formes n’ont pas de poids et évoluent au milieu d’une effervescence de cercles minuscules et de corpuscules épars

Dans « Vers le haut » les formes sont suspendues dans le vide

Le point est l’élément primordial sous différentes apparences

Le point ne montre aucune tendande de mouvement dans quelque direction que ce soit

Par une tendance vers une relative immobilité il se fait carré






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BLEU  DE  CIEL


Peinture du ravissement

Un semis de petits animaux identifiables malgré leur bigarrure flotte en chute lente et libre comme des flocons de neige

C’est la réaction de Kandinsky à la guerre qui vient de commencer. Le « Bleu ciel » signifie que l’air du printemps entre à nouveau à travers la vitre de son atelier

L’univers de petites formes qui peuplent les œuvres de Kandinsky ne naît pas de la reprise de modèles anatomiques précis offerts par la nature mais de l’agrégation de formes minimales susceptibles d’évoquer des corps organiques

Kandinsky n’est pas intéressé par la correspondancede l’image finale avec un organisme réellement existant mais par la disposition des parties

Kandinsky pense que les formes abstraites sont toutes des formes naturelles et qu’un jour les hommes de science découvriront à côté des innombrables organismes qui se sont développés au cours des millénaires d’autres formes inconnues semblables aux objets imaginaires créés par les peintres

« Bleu de ciel » est la recherche d’un modèle figuratif susceptible de suggérer ce passage entre les deux mondes

L’artiste soumet sa toile à un traitement abrasif pour lui donner un aspect atmosphérique

Sur le fond céleste il fait flotter de petits organismes multicolores aux tonalités plutôt chaudes, séparés par de petites zones vides

Le bleu, qui selon Kandinsky, inspire une sensation de paix et de sérénité spirituelle, évoque le ciel et transforme la toile en une métaphore d’un univers possible, parallèle au nôtre

Kandinsky en 1940 nie la dureté des temps. Il fuit les misères de l’existence quotidienne dans un monde onirique « occupé » exclusivement par la fantaisie

Un fond bleu laiteux faussement neutre qui vibre d’une certaine lumière

Ce bleu atmosphérique est celui de la fenêtre de Kandinsky au-dessus du Mont Valérien

Le peintre privilégie le fond sur les formes qui l’animent

Des animaux étranges, un oiseau à grand bec, une tortue à longue queue, un cavalier enjuponné … mais nous ne saurons jamais exactement ce que c’est

Fernand Léger « Les recherches scientifiques permettent aux artistes de dégager une nouvelle réalité : des plantes sous-marines, des animaux infiniment petits … deviennent de nouvelles possiblilités picturales

Kandinsky se rapproche de l’univers de Miro, pour lequel il a de l’amitié, par cette décoration de chambre d’enfant, le fond bleu clair et les formes en complète lévitation ni ascendante, ni descendante

« Dans l’art l’augmentation devient facilement diminution

Dans l’art abstrait cest le contraire, une diminution devient augmentation

L’objet supprimé ne diminue pas les moyens d’expression mais il les multiplie à l’infini

Mon conseil est donc de se méfier de la logique en art

Il n’existera jamais de critères scientifiques pour mesurer la qualité en art »






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AUTOUR  DU  CERCLE


Les couleurs froides des grosses formes flottant sur le fond noir sont reprises dans les figures plus petites conférant de la cohérene chromatique mais aussi une impression de frémissement joyeuse

Le cercle rouge monumental se détache du fond avec force comme si le peintre voulait opposer la vibration de ce cercle rouge au silence profond du noyau noir à l’intérieur du cercle






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PARTIES  DIVERSES


Œuvre caractéristique des années parisiennes tardives de Kandinsky

Un tournant s’opère dans son vocabulaire des formes

Caractère organique et amibien des petites structures et des micro-organismes

Ces formes agissent comme des êtres anthropomorphes étranges et sont traitées par Kandinsky comme s’il les disséquait pour les réarranger en d’artificiels systèmes de figures en leur conférant une coloration « asiatique » factice

Tableau divisé en champs rectangulaires de différentes couleurs qui soulignent la composition géométrique des divers éléments

Le dualisme de deux moitiés et les oppositions de couleur sont un trait majeur de la création de Kandinsky

Les figures sont comme observées au microscope

La structure qui divise l’arrière-plan en cinq zones rectangulaires fonctionne comme un polyptique






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SANS  TITRE


Formes primordiales qui semblent évoquer par certaines assonances de couleurs une atmosphère asiatique, des types archaïques venant du fond des souvenirs ancestraux de l’artiste

Kandinsky s’est souvenu d’une tradition russe d’origine païenne qui consiste à échanger des oeurs colorés pour célébrer l’arrivée du printemps

Sur un fond noir opaque, le cloisonnemen des couleurs à l’intérieur d’une sorte de membrane cellulaire peut rappeler les décorations des œufs de Pâques mais aussi l’art des émailleurs bijoutiers








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ACTIONS  VARIEES


L’objectif de l’école de la pensée symboliste est double :

- L’éveil et le développement de l’œil intérieur

- L’expérience des relations grandes et petites entre la nature microscopique et la nature macroscopique

« La ligne est une chose ayant un sens et une finalité pratique tout aussi bien qu’une chaise  et un puits, un couteau ou un livre… Cet objet est utilisé comme un moyen purement pictural grâce à sa résonance purement intérieure

Si, par conséquent, une ligne est affranchie de l’obligation de désigner un objet et fonctionne comme un objet à part entière, sa résonance intérieure ne se trouve plus affaiblie par aucun rôle secondaire et il reçoit sa pleine force intérieure.

L’art abstrait est un art « pur » comparable à la musique « pure »



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ACCORD  RECIPROQUE


Une des dernières toiles de Kandinsky

Après la mort de Kandinsky le 13 décembre 1944, Nina, sa veuve, dispose cette toile près du cercueil ouvert en toile de fond avec « Mouvement 1 »

Teintes froides fondées sur le contraste du gris-blanc et du noir profond

Kandinsky affronte des masses en équilibre provisoire ce qui crée la tension de la toile

Les deux grandes formes triangulaires reposent sur la fragilité de leur pointe la plus aigüe

On a parlé de coloris layette disposé en pellicule fragile

Tableau peint en février 1942 après les grands froids de l’hiver qui l’avaient obligé à se contenter de dessiner près de son poêle

C’est le dernier grand format peint par Kandinsky dans un atelier bas de plafond ce qui l’oblige à peindre plutôt en  largeur qu’en hauteur

C’est une ultime expression d’énergie contre l’âge, l’isolement et l’humiliation d’être dans un pays occupé

La force de conviction entraîne une certaine gravité et même de la froideur

L’échancrure blanche de « Développement en brun » s’est élargie en une clarté qui se voulait prophétique pour des lendemains meilleurs








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BALANCEMENT


Le fond bleu clair laiteux et les teintes pastel tendres confèrent à l’ensemble de la composition une tonalité joyeuse

Couleurs vives et bariolées dans la partie gauche du tableau

Les formes biomorphiques ne sont pas librement suspendues dans l’espace

Ces êtres hybrides et bouffons semblent se déplacer allègrement sur des fils tels des funambules

Pas de raideur géométrique dans ce monde libéré et ludique







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CERCLE   ET  CARRE


Cinq personnages animent cette fantasmagorie. Chacun d’eux est constitué par une sorte de tête et de tronc accroché sur une sorte de socle

Une silhouette soit féminine soit masculine

Le personnage central paraît appartenir à une espèce différente. Il dramatise la scène qui évoque un théâtre de marionnettes dont les acteurs seraient des êtres abstraits

Le cercle et le carré représentent le monde de la raison et le monde des sens, symbole de la terre et du ciel selon l’anciennne tradition chinoise

Géométrie rectiligne et géométrie curviligne, l’homme et la femme

Par leur chasteté géométrique et leur couleur presque élémentaire le carré rouge et le cercle vert semblent faire partie d’un monde différent







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LA  POINTE  ROUGE


L’Orient pénètre et imprègne les œuvres de la  période parisienne de Kandinsky

Son art peut être défini comme oriental parce qu’il est une émanation de cet esprit qui signifie « fécondation intérieure »

Kandinsky comme les peintres chinois ne parle pas des choses mais de leur rythme

Il peint ce qu’il sent, il aime la concision et rapporte chaque détail à l’ensemble

A la fin de sa vie le désir le plus cher de Kandinsky était de réaliser des œuvres où la sérénité aurait la plus grande part





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ELAN  TEMPERE


« Les objets ne sont pas autre chose qu’un attribut occidental de la peinture. On ne doit pas considérer l’objet comme une condition sine qua non de la peinture

Il peut tout aussi être une gêne

La créativité est libre et doit demeurer libre, elle ne doit subir de pression d’aucune sorte

Méfiez-vous de tout art programmé …

L’art a toujours été l’expression d’une aspiration

La chance de l’artiste c’est de matérialiser cette nostalgie en une forme ».

C’est la dernière œuvre que Kandinsky ait terminée avant sa mort. Il l’a réalisé en mars 1944

Une grande figure ondulée se déploie en diagonale sur le fond uniforme, du bas de la toile à gauche au bord supérieur droit

Les ondulations souples de ce ruban divisé en bandes colorées évoquent un mouvement lent et calme

Le dernier élément en haut à droite ne tend pas vers le coin supérieur du tableau mais replonge vers le bas

Ce changement de direction est mis en évidence par les deux grandes flèches orangé à l’intérieur de l’élément

En haut à gauche et en bas à droite deux figures d’allure zoomorphe servent de contrepoids au mouvement transversal de la composition

Chaque élément coloré est défini avec précision, entouré d’un très fin contour blanc

Certains ont vu dans cette œuvre une évocation d’un des thèmes classiques de Kandinsky : le cavalier qui s’élance dans l’espace. L’artiste a souvent rendu l’idée du mouvement impétueux par une forme disloquée sur une des diagonales de la toile

L’élan est tempéré par la cohérence des couleurs jouant sur les tons bruns et orangés de la forme principale, atténués par les teintes froides du fond et de la figure de droite







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MILIEU  ACCOMPAGNE


« Parmi les qualités nouvelles de l’homme il faut savoir apprécier cette faculté croissante d’entendre un son dans le silence »

En peinture l’homme bruyant fut remplacé par le paysage plus silencieux et le  paysage lui-même par la nature morte encore plus silencieuse

Aujourd’hui un point en dit parfois en peinture plus long qu’une figue humaine.

Une verticale associée à une horizontale produit un son dramatique.

Le contact de l’angle aigu d’un triangle avec un cercle n’a pas d’effet moindre que celui du doigt de Dieu avec le doigt d’Adam chez Michel-Ange »



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TRENTE


Trente dessins mais pas trente carrés car il ne s’agit pas d’un damier. Peu de cases sont carrées

Trente tient de l’alphabet. Une collection de pictogrammes à usage purement domestique, une sorte d’esperanto

Composition bâtie sur le contraste négatif-positif photographique du noir et du blanc

Selon Kandinsky toute forme peinte noir sur blanc paraît plus grande que celle qui est peinte blanc sur noir

Il ne s’agit pas d’un dessin peint mais d’une peinture dessinée


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STABILITE  ANIMEE


Construction schématique rigide : deux verticales soulignées

Un haut à droite un cercle, forme qui est dure et tendue, rigide et souple à la fois

L’énergie concentrique du cercle est soulignée par la couleur violet foncé du cercle et par le vert placé tout à côté

Différentes formes obliques, carrées et ovales dont l’une es le grand carré rouge dans la partie inférieure de gauche

Assemblage de blanc, de noir et de rouge à l’intérieur du carré rouge

Les trois longs rectangles verticaux sont faits surtout  de fines horizontales et de très peu de diagonales. Ainsi des tensions plus douces sont créées




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KANDINSKY

TABLEAUX  DE  1937  A  1944


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LE  ROND  ROUGE


Kandinsky « Cercle noir » : un tonnerre éloigné, un monde pour soi qui semble ne se soucier de rien, un « me voilà » dit lentement et un peu froidement

« Cercle rouge » tient ferme, garde sa place, approfondi en soi-même

Eclair et tonnerre en même temps : un « me voilà » passionné

Merveilleux est le cercle »







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ASCENCION   LEGERE


Dans « Ascencion légère », les formes reliées entre elles par une fine ligne blanche s’envolent vers la droite et se libèrent sans effort tel un cerf-volant de leur emprisonnement du bas

Le ton brun de la surface picturale et les couleurs assourdies des formes sont d’une douce tristesse

L’art abstrait possède la qualité de déceler « demain » dans « aujourd’hui », c’est une force créatrice et prophétique

En signifiant la vie même et l’avènement d’un nouvel ordre de l’univers, il était capable d’en dire plus que l’art non abstrait







210  - 1944 – F227 – 42*58 – DSC0480


LE  PETIT  CERCLE  ROUGE


L’atmosphère qui caractérise les dernières œuvres de l’artiste, dominées par des bruns et des violets mélancoliques, a fait dire qu’elle était un présage de sa mort imminente

Peu avant de mourir il confiait à un ami son désir de se consacrer à des travaux « où la joie sera l’élément le plus caractéristique »






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