L'ASCENSION DES ELUS
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Michel-
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A droite deux âme, pêchées vers le ciel par un ange gracieux, puissant et à demi accroupi
La ligne de vie du rosaire et l'âme ombrée qui au-
Les deux âmes enlacée par le rosaire contemplent l'ange, l'un baisant avec ferveur les grains du chapelet, l'autre croisant les bras sur sa poitrine en un geste de gratitude. Elles communiquent la nature essentielle de la prière : supplique et action de grâce
L'âme nue au premier plan est plus passive, élevée sans chercher à se tenir au cordon du rosaire qui encercle son torse tandis que son compagnon enveloppé d'un linceul, les jambes largement déployées, s'accroche à cette ligne de vie
Dans la branche gauche de ce petit V le nu premier plan a trouvé ses propres moyens
de propulsion. Il s'appuie du bras droit sur le genou drapé de bleu de son compagnon
qui l'entoure par-
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Une femme nue dans la pénombre, les chevilles nouées d'un linceul, forme la pointe de ce V plus grand
Elle est attirée vers le haut par la force mystique émanant du Christ. Elle est comme en extase, les mains levées et les yeux clos
Sur la gauche un homme nu et imposant, en position frontale, se balance au bout de
la main qu'un ange lui tend d'en-
Michel-
Derrière cet ange, un autre ange agenouillé vêtu d'une tunique rouge et coiffé d'un bandeau blanc montre le chemin qui mène au Christ
Sur la droite de la femme en extase à la pointe du V, un autre homme nu en posture frontale, le bras droit et la jambe droite levés et suspendus dans la lumière, les membres gauches abaissés et déployés dans l'ombre, se balance entre les mains d'un ange vêtu de vert et d'or qui le soulève par les aisselles
A la droite de cet homme tenu par un ange vert deux figures qui, comme les deux autres
figures au-
Ces quatre âmes sont toutes vues de derrière ou de côté, chacune avec une ou deux mains tendues
Deux de ces quatre âmes paraissent aveuglées par des suaires leur couvrant la tête
Les deux autres dont les mains droites se touchent presque s'agenouillent maladroitement sur leur jambe gauche
Le mouvement des élus qui composent le grand V semble imprimé par une force extérieure ce qui marque leur totale dépendance à l'égard de la miséricorde du Christ
Mais la motivation dont font preuve les âmes du petit V suggère que le salut dépend aussi de la libre volonté individuelle exprimée par la foi et les œuvres