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Les psaumes

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138 - 143 - 144 - 145 - 146



115
Je crois, et je parlerai,
moi qui ai beaucoup souffert,
moi qui ai dit dans mon trouble :
" L'homme n'est que mensonge. "

Comment rendrai-je au Seigneur
tout le bien qu'il m'a fait ?
J'élèverai la coupe du salut,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple !

Il en coûte au Seigneur
de voir mourir les siens !
Ne suis-je pas, Seigneur, ton serviteur,
ton serviteur, le fils de ta servante,
moi, dont tu brisas les chaînes ?

Je t'offrirai le sacrifice d'action de grâce,
j'invoquerai le nom du Seigneur.
Je tiendrai mes  promesses au Seigneur,
oui, devant tout son peuple,
à l'entrée de la maison du Seigneur,
au milieu de Jérusalem !

118
Heureux les hommes intègres dans leurs voies
qui marchent suivant la loi du Seigneur !
Heureux ceux qui gardent ses exigences,
ils le cherchent de tout cœur !
Jamais ils ne commettent d'injustice,
ils marchent dans ses voies.
Toi, tu promulgues des préceptes
à observer entièrement.
Puissent mes voies s'affermir
à observer tes commandements !
Ainsi je ne serai pas humilié
quand je contemple tes volontés.
D'un cœur droit, je pourrai te rendre grâce,
instruit de tes justes décisions.
Tes commandements, je les observe :
ne m'abandonne pas entièrement.

Rappelle-toi ta parole à ton serviteur,
celle dont tu fis mon espoir.
Elle est ma consolation dans mon épreuve :
ta promesse me fait vivre.
Des orgueilleux m'ont accablé de railleries,
je n'ai pas dévié de ta loi.
Je me rappelle tes décisions d'autrefois :
voilà ma consolation, Seigneur.
Face aux impies, la fureur me prend,
car ils abandonnent ta loi.
J'ai fait de tes commandements mon cantique
dans ma demeure d'étranger.
La nuit, je me rappelle ton nom
pour observer ta loi.
Ce qui  me revient, Seigneur,
c'est de garder tes préceptes.

De quel amour j'aime ta loi :
tout le jour je la médite !
Je surpasse en habileté mes ennemis,
car je fais miennes pour toujours tes volontés.
Je surpasse en sagesse tous mes maîtres,
car je médite tes exigences.
Je surpasse en intelligence les anciens,
car je garde tes préceptes.
Des chemins du mal, je détourne mes pas
afin d'observer ta parole.
De tes décisions, je ne veux  pas m'écarter,
car c'est toi qui m'enseignes.
Qu'elle est douce à  mon palais ta promesse :
le miel a moins de saveur dans ma bouche !
Tes préceptes m'ont donné l'intelligence :
je hais tout chemin de mensonge.

Ta parole est la lumière de mes  pas,
la lampe de ma route.
Je l'ai juré, je tiendrai mon serment,
j'observerai tes justes décisions.
J'ai vraiment trop souffert, Seigneur;
fais-moi vivre selon ta parole.
Accepte en offrande ma prière, Seigneur :
apprends-moi tes décisions.
A tout instant j'expose ma vie :
je n'oublie rien de ta loi.
Des impies me tendent un piège :
je ne dévie pas de tes préceptes.
Tes exigences resteront mon héritage,
la joie de mon cœur.
Mon cœur incline à pratiquer tes commandements :
c'est à jamais ma récompense.

Que mon crie parvienne devant toi,
éclaire-moi selon ta parole, Seigneur.
Que ma prière arrive jusqu'à toi;
délivre-moi selon ta promesse.
Que chante sur mes lèvres ta louange,
car tu m'apprends tes commandements.
Que ma langue redise tes promesses,
car tout est justice en tes volontés.
Que ta  main vienne à mon aide,
car j'ai choisi tes préceptes.
J'ai le désir de ton salut, Seigneur :
ta loi fait mon plaisir.
Que je vive et que mon âme te loue !
Tes décisions me soient en aide !
Je m'égarer, brebis perdue :
viens chercher ton serviteur.
Je n'oublie pas tes volontés.

126
Si le Seigneur ne bâtit la maison,
les bâtisseurs travaillent en vain;
si le Seigneur ne garde la ville,
c'est en vain que veillent les gardes.

En vain tu devances le jour,
tu retardes le moment de ton repos,
tu manges un pain de douleur :
Dieu comble son bien-aimé quand il dort.

Des fils, voilà ce que donne le Seigneur,
des enfants, la récompense qu'il accorde;
comme des flèches aux mains d'un guerrier,
ainsi les fils de la jeunesse.

Heureux l'homme vaillant
qui a garni son carquois  de telles armes !
S'ils affrontent leurs ennemis sur la place,
ils ne  seront pas humiliés.

129
Des profondeurs je crie vers toi, Seigneur,
Seigneur, écoute mon appel !
Que ton  oreille se fasse attentive
au cri de ma prière !

Si tu retiens les fautes, Seigneur,
Seigneur, qui subsistera ?
Mais près de toi se trouve le pardon
pour que l'homme te craigne.

J'espère le Seigneur de toute mon âme;
je l'espère, et j'attends sa parole.

Mon âme attend le Seigneur
plus qu'un veilleur ne guette l'aurore.
Plus qu'un veilleur ne guette l'aurore,
attends le Seigneur, Israël.

Oui, près du Seigneur, est l'amour;
près de lui, abonde le rachat.
C'est lui qui rachètera Israël
de toutes ses fautes.

130
Seigneur,  je n'ai pas le cœur fier
ni le regard ambitieux;
je ne poursuis ni grands desseins,
ni merveilles qui me dépassent.

Non, mais je tiens mon âme
égale et silencieuse;
mon âme est en moi comme un enfant,
comme un petit enfant contre sa mère.

Attends le Seigneur, Israël,
maintenant et à jamais.

138
Tu me scrutes, Seigneur, et tu sais !
Tu sais quand je m'assois, quand je me lève;
de très loin, tu pénètres mes pensées.

Que je marche ou me repose, tu le vois,
tous mes chemins te sont familiers.
Avant qu'un mot ne parvienne à mes lèvres,
déjà, Seigneur, tu le sais.

Tu me devances et me poursuis, tu m’enserres,
tu as mis la main sur moi.
Savoir prodigieux qui me dépasse,
hauteur que je ne puis atteindre !

Où donc aller, loin de ton souffle ?
où m’enfuir, loin de ta face ?
Je gravis les cieux : tu es là;
je descends chez les morts : te voici.

Je prends les ailes de l'aurore
et me pose au-delà des mers :
même là, ta main me conduit,
ta main droite me saisit.

J'avais dit : " Les ténèbres m'écrasent ! "
mais la nuit devient lumière autour de moi.
Même la ténèbre pour toi n'est pas ténèbre,
et la nuit comme le jour est lumière !

C'est toi qui as créé mes reins,
qui m'as tissé dans le sein de ma mère.
Je reconnais devant toi le prodige,
l'être étonnant que je suis :
étonnantes sont tes œuvres,
toute mon âme le sait.

Mes os n'étaient pas cachés pour toi
quand j'étais façonné dans le secret,
modelé aux entrailles de la terre;

J'étais encore inachevé, tu me voyais;
sur ton livre, tous mes jours étaient inscrits,
recensés avant qu'un seul ne soit !

Que tes pensées sont pour moi difficiles,
Dieu, que leur somme est imposante !
Je les compte : plus nombreuses que le sable !
Je m'éveille : je suis encore avec toi.

143
Béni soit le Seigneur, mon rocher !
Il exerce mes mains pour le combat,
il m'entraîne à la bataille.

Il est mon allié, ma forteresse,
ma citadelle, celui qui me libère;
il est le bouclier qui m'abrite,
il me donne pouvoir sur mon peuple.

Qu'est-ce que l'homme,
pour que tu le connaisses, Seigneur,
le fils d'un homme, pour que tu comptes avec lui ?
l'homme est semblable à un souffle,
ses jours sont une ombre qui passe.

Seigneur, incline les cieux et descends;
touche les montagnes : qu'elles brûlent !
Décoche des éclairs de tous côtés,
tire des flèches et répands la terreur.

Des hauteurs, tends-moi la main, délivre-moi,
sauve-moi du gouffre des eaux,
de l'emprise d'un peuple étranger :
il  dit des paroles mensongères,
sa main est une main parjure.

Pour toi, je chanterai un chant nouveau,
pour toi, je jouerai sur la harpe à dix cordes,
pour toi qui donnes aux rois la victoire
et sauves de l'épée meurtrière David, ton serviteur.

Délivre-moi, sauve-moi
de l'emprise d'un peuple étranger :
il dit des paroles mensongères,
sa main est une main parjure.

Que nos fils soient pareil à des plants
bien venus dès leur jeune âge;
nos filles, pareilles à des colonnes
sculptées pour un palais !

Nos greniers, remplis, débordants,
regorgeront de biens;
les troupeaux, par milliers, par myriades,
empliront nos campagnes !

Nos vassaux nous resterons soumis,
plus de défaites;
plus de brèches dans nos murs,
plus d'alertes sur nos places !

Heureux le peuple ainsi comblé !
Heureux le peuple qui a pour Dieu " Le Seigneur " !

144
Je t'exalterai, mon Dieu, mon Roi,
je bénirai ton nom toujours et à jamais !

Chaque jour je te bénirai,
je louerai ton nom toujours et à jamais.
Il est grand, le Seigneur, hautement loué;
à sa grandeur, il  n'est pas de limite.

D'âge en âge, on vantera tes œuvres,
on proclamera tes exploits.
Je redirai le récit de tes merveilles,
ton éclat, ta gloire et ta splendeur.

On dira ta force redoutable;
je raconterai ta grandeur.
On rappellera tes immenses bontés;
tous acclameront ta justice.

Le Seigneur est tendresse et pitié,
lent à la colère et plein d'amour;
la bonté du Seigneur est pour tous,
sa tendresse, pour toutes ses œuvres.

Que tes œuvres, Seigneur, te rendent grâce
et que tes fidèles te bénissent !
Ils diront la gloire de ton règne,
ils parleront de tes exploits,

annonçant aux hommes tes exploits,
la gloire et l'éclat de ton règne :
ton règne, un règne éternel,
ton empire, pour les âges des âges.

Le Seigneur est vrai en tout ce qu'il dit,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Le Seigneur soutient tous ceux qui tombent,
il redresse tous les accablés.

Les yeux sur toi, tous, ils espèrent :
tu leur donnes la nourriture au temps voulu;
tu ouvres ta main :
tu rassasies avec bonté tout ce qui vit.

Le Seigneur est juste en toutes ses voies,
fidèle en tout ce qu'il fait.
Il est proche de ceux qui l'invoquent,
de tous ceux qui l'invoquent en vérité.

Il répond au désir de ceux qui le craignent;
il écoute leur cri : il les sauve.
Le Seigneur gardera tous ceux qui l'aiment,
mais il détruira tous les impies.

Que ma bouche proclame les louanges du Seigneur !
Son nom très saint, que toute chair le bénisse
toujours et à jamais !

145
Alléluia !

Chante, ô mon âme, la louange du Seigneur !
Je veux louer le Seigneur tant que je vis,
chanter mes hymnes pour mon Dieu tant que je dure.

Ne comptez pas sur les puissants,
des fils d'homme qui ne peuvent sauver !
Leur souffle s'en va : ils retournent à la terre;
et ce jour-là, périssent leurs projets.

Heureux qui s'appuie sur le Dieu de Jacob,
qui met son espoir dans le Seigneur son Dieu,
lui qui a fait le ciel et la terre
et la mer et tout ce qu'ils renferment !

Il garde à jamais sa fidélité,
il fait justice aux opprimés;
aux affamés, il donne le  pain;
le Seigneur délie les enchaînés.

Le Seigneur ouvre les yeux des aveugles,
le Seigneur redresse les accablés,
le Seigneur aime les justes,
le Seigneur protège l'étranger.

Il soutient la veuve et l'orphelin,
il égare les pas du méchant.
D'âge en âge, le Seigneur régnera :
ton Dieu, ô Sion, pour toujours !

146
Alléluia

 Il est bon de fêter notre Dieu
il est beau de chanter sa louange !

Le Seigneur rebâtit Jérusalem,
il rassemble les déportés d'Israël;
il guérit les cœurs brisés
et soigne leurs blessures.

Il compte le nombre des étoiles,
il donne à chacune un nom;
il est grand, il est fort, note Maître :
nul n'a mesuré son intelligence.
Le Seigneur élève les humbles
et rabaisse jusqu'à terre les impies.

Entonnez pour le Seigneur l'action de grâce,
jouez pour notre Dieu sur la cithare !

Il couvre le ciel de nuages,
il prépare la pluie pour la terre;
il fait germer l'herbe sur les montagnes
et les plantes pour l'usage des hommes;
il donne leur pâture aux troupeaux,
aux petits du corbeau qui la réclament.

La force des chevaux n'est pas ce qu'il aime,
ni la vigueur des guerriers, ce qui lui plaît;
mais le Seigneur se plaît avec ceux qui le craignent,
avec ceux qui espèrent son amour.